Le Stade d'Abidjan a réussi la première moitié du chemin menant à la phase de poules de la Caf Ligue des Champions. Une victoire 2-0 sur le Milo de Kankan qui inspire une joie mesurée de Félix Bouazo, le coach des Yéyés, qui est toutefois satisfait de n'avoir pas pris de but à domicile.

Félix Bouazo (coach Stade d'Abidjan) :

"Le plus important, n'avoir pas encaissé de but"

"Tout le staff est plus ou moins satisfait du résultat. On aurait bien voulu faire mieux, mais d'autres situations on fait que ça ne s'est pas passé comme on la souhaitait. On aurait bien voulu faire le plein pour sécuriser la situation pour le match retour. Mais, on a péché par maladresse dans les derniers moments du match. Ça nous écœure, mais il ne faut pas blâmer les garçons. Le plus important, c'est de n'avoir pas encaissé de but à domicile".

Touré Seydou (Capitaine Stade d'Abidjan)

"Le Troisième but nous aurait donné plus de sécurité"

"C'est vrai qu'après le carton rouge, l'adversaire a contrôlé le ballon sans avoir de réelles occasions. Nous savons depuis le début que nous avions 4 mi-temps. Nous avons 2 autres à jouer. Nous n'avons pas de pression particulière même s'il est vrai qu’un troisième but nous aurait donner plus de sécurité. Nous savons ce que nous avons à faire pour le pays, le club et nos familles. Nous sommes des combattants, c'est à nous de valider cette victoire".

Mamadou Sylla (Coach Milo FC)

"Nous donnons rendez-vous au Mali"

"Nous avons pris deux buts sur des erreurs individuelles. Nous allons travailler la finition devant les buts, parce que je crois que la trop grande excitation des jeunes a fait que nous ne sommes pas allés au bout de nos actions offensives. Mais étant donné qu'il y a un match retour, nous donnons rendez-vous au Mali. Le Stade devait tuer le match ici, mais on a senti que c'était une équipe qui n'était pas prête physiquement. Le score de 2-0 nous donne de la confiance. A plus de 2 buts ça aurait été compliqué, mais ce score nous donne beaucoup de confiance. Au Mali nous réservons une ambiance électrique aux Ivoiriens“.

Propos recueillis par Patrick GUITEY