Pas de larmes après la désillusion de la CAN 2008 pour Didier Drogba. Après les avoir fait sécher, lundi, au palais présidentiel par SEM Laurent Gbagbo, le capitaine des Eléphants s’est fait honorer par Supersport, un magasine sportif ivoirien. En course pour le Référendum organisé par cette entreprise presse, Drogba a balayé tous ses partenaires pour se succéder à lui-même.

La surprise vient du bas. La coutume veut que cette tradition reste telle. La CAN 2008 n’en a cependant pas eu. Au contraire le sablier a été renversé et les équipes les plus attendues ont été obligées de baisser pavillon et de rentrer à la maison plus tôt que prévu.

Touré Kolo Abib refuse d’assumer tout seul la débâcle des Eléphants en demi-finale face aux Pharaons d’Egypte. Mis directement en cause sur les deux buts d’Amr Zaki, le défenseur d’Arsenal croit surtout que loin d’être le fait de la seule défense, c’est toute l’équipe ivoirienne qui a flanché aux portes de la finale de la CAN 2008, face au champion en titre.

Nos joueurs ont vécu comme une tragédie et nous avec eux, l’épilogue d’une compétition haute en couleurs et sans nul doute bien riche en enseignements.

Le milieu du FC Barcelone Yaya Touré confirme avoir eu récemment une discussion avec Didier Drogba, lequel lui a annoncé son envie d'évoluer à ses côtés la saison prochaine. Selon l'ex-joueur de l'AS Monaco, Drogba «veut venir au FC Barcelone».

Flagellé par l’Egypte en match de poule à Kumasi, le Cameroun n’a pas réussi sa revanche à Accra à la finale de la CAN 2008. Pourtant, les Lions Indomptables rêvaient secrètement au trophée continental après des débuts pénibles dans l’épreuve.

Comme en 2006, c’est encore le diable de Mohamed Abou Traika qui offre la victoire finale aux Pharaons d’Egypte. Mais, loin de se faire le père d’une victoire collective, le tueur d’Al Ahly du Caire ne cache pas sa joie d’enfiler un deuxième blouson de champion d’Afrique, le 6e pour la grande vallée du Nil de l’Egypte.

En partance pour Accra, Sport Ivoire a rendu visite à la mère de la star ghanéenne Sulley Muntari dans son village de Konongo, situé à quelques trente kilomètres de Kumasi.