Au lendemain de la seconde défaite des Eléphanteaux qui scelle le sort ivoirien à Kigali, le président de la Fédération Ivoirienne de Football (FIF), M. Jacques Anouma s’est dit triste comme l’ensemble des Ivoiriens lors de la cérémonie d’annonce d’arrivée de sponsors pour le CHAN 2009.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
 
On dit souvent qu’un bonheur n’arrive pas seul. Mais ce coup-ci, la FIF et la Côte d’Ivoire devront se contenter de la manne qu’apportera le collège de sponsors conduit aux côtés du CHAN 2009 par le Comité National de Soutien aux Eléphants (CNSE), dirigé par M. Jean-Louis Billon. Car les nouvelles de Kigali après la deuxième défaite des Eléphanteaux face aux jeunes Pharaons d’Egypte, ne revêtaient aucune odeur de bonheur. Mais plutôt de douleur pour le président de la Fif qui a consenti un grand effort pour faire partir les poulains de Gouaméné Alain à la 16e édition de la Can junior.
 
« Je suis triste comme tous les Ivoiriens qui ont suivi cette autre défaite de nos jeunes», a déclaré le patron de la FIF le Jeudi 22 février dernier, lors du lancement de la campagne de mobilisation pour le CHAN 2009. Devant son téléviseur, Jacques Anouma a assisté impuissant à une domination mais aussi, à une inefficacité ivoirienne criarde. «Malheureusement dans un match, vous pouvez dominer sans gagner. Car pour les deux matchs que j’ai eu à voir je crois que les occasions, nous en avons eu. Malheureusement le meilleur buteur du championnat a eu le pied carré. Il n’a pas pu scorer et c’est dommage».
 
Un autre revers d’une sélection jeune qui «veut dire, pour Jacques Anouma, qu’au niveau des jeunes, nous avons du travail à faire». Mais malgré sa profonde tristesse, le président de la FIF appel à plus de tenu vis-à-vis d’une équipe qui a réussi à se qualifier pour la Can. «Une défaite, c’est toujours regrettable mais ne leur jetons pas les pierres», a-t-il indiqué. Mais sur cet «autre échec de Gouaméné Alain, malheureusement», Jacques Anouma se réserve le droit de tirer des «conclusions quand ils vont revenir».
 
Par Patrick GUITEY