Ecrasés par l’Algérie dans le jeu, les Ivoiriens reconnaissent unanimement qu’ils sont passés à côté de leur sujet. La déception est grande.
Guy Demel (défenseur-Côte d’Ivoire) :
« On va rebondir »
« Nous sommes déçus, complètement effondrés. Nous avions le match en main, mais nous ne sommes pas parvenus à le remporter. C’est la meilleure équipe qui l’a emporté. Nous sommes déçus pour les supporters et pour le peuple ivoirien. Mais, nous aurons une autre opportunité pour montrer au peuple qu’on vaut mieux. Les supporters sont tristes, mais il ne faut pas qu’ils paniquent. On va rebondir ».
Gervinho (Attaquant-Côte d’ivoire):
« C’est incroyable ! »
« Je suis complètement déçu. Je n’arrive toujours pas à croire qu’on ait pu perdre ce match. Mais, on s’est mis tout seul en danger. On a mis du temps à sortir et à jouer au football. C’est vraiment dommage qu’on rentre si tôt à la maison. C’est dommage ».
Salomon Kalou (Attaquant-Côte d’Ivoire):
« On a arrêté de jouer »
« On avait l’envie. Mais, je dois reconnaitre qu’on a arrêté de jouer. En abandonnant la balle à l’adversaire, on ne pouvait que subir ce qui nous est arrivé. On a aussi usé des longs ballons, ce qui n’est pas notre qualité. On est plus dangereux quand on joue dans les intervalles. On a un peu récolté ce qu’on a semé ».
Jacques Anouma (Président de la FIF):
« On a été mauvais »
« On admet qu’on a été mauvais. On doit maintenant faire une pause pour détecter ce qui n’a pas marché avant de prendre un nouvel envol. Je suis totalement déçu. On a été très mauvais ».
Nadir Belhadj (défenseur-Algérie):
« Notre qualification est belle »
« On a fait un grand match contre une grosse équipe. Notre qualification n’en peut-être que plus belle. On mérite notre victoire. On a bien joué. On est très heureux. Maintenant on va se reposer parce que on joue dès mercredi ».
Halliche Rafik (défenseur-Algérie):
« On en voulait plus »
« Rien n’a été facile pour nous. On a joué contre une grande équipe ivoirienne qui est mondialiste et qui est composée de grandes stars. Mais, on a été plus agressifs. Nous avons étions plus déterminés qu’eux. C’est tout ça qui a fait la différence ».
Par Abdoul KAPO, à Cabinda