Après la victoire (3-1) sur le Ghana synonyme de qualification pour les quarts dans un groupe réduit à trois, les Eléphants sont entrés à présent dans la compétition comme leur standing le souhaitait. Tous sauf deux.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
 
Car Didier Drogba et Yaya Touré, les deux supers stars de l’équipe Orange n’ont pas encore pris leur marque dans une CAN 2010 qui les regarde avec de grands yeux. Au premier plan, le capitaine des Eléphants. Car la sélection ivoirienne, qu’il le veuille ou non, rime avec son patronyme. Meilleur buteur actuel de Premier League et des Blues de Chelsea, le seul but inscrit par le perce-défense de Stamford Bridge ne saurait contenter les observateurs. Moins combatif que d’habitude au front de l’attaque ivoirienne, Drogba semble être court, très court physiquement. Ses compatriotes en Côte d’Ivoire évoquent une blessure persistante à la cheville qui empêcherait l’attaquant ivoirien d’aller franchement au combat. «Un Eléphants sans toutes ses pattes ne peut que se retenir », affirmait une ancienne gloire du football ivoirien. Et c’est peut-être le cas de Drogba qui devrait profiter du long moment de repos des Eléphants pour se faire une réputation sur le terrain de la CAN.
 
Contrairement à Didier qui serait physiquement handicapé, Yaya Touré à lui tous ses membres au complet. Et pourtant,  le milieu du FC Barcelone est pour l’heure l’Eléphant le plus décevant des deux premières sorties ivoiriennes. Lenteur et dans la conduite de balle et dans la transmission et dans le replacement défensif, Yaya n’encore rien montré du meilleur footballeur ivoirien qu’il est, selon sport-ivoire.ci. «Ce n’est pas un grand Yaya Touré qu’on voit actuellement», a affirmé Cyrile Domoraud, ancien défenseur des Eléphants. Et l’ex-capitaine de la sélection ivoirienne explique la prestation en deçà de Yaya par un «manque de compétition». Mais ce qui irrite encore plus les supporters ivoiriens à Abidjan, c’est le manque de combativité d’un Yaya qui préfère diriger sa rage vers Vahid Halilhodzic qui a décidé de le sortir pour Emerse Faé .
 
Ce Yaya là gagnerait se bonifier au risque de finir la CAN 2010 sur le banc et de baisser dans l’estime des Ivoiriens qui croient pourtant en ses qualités pour la suite de la compétition.
 
 
Par Patrick GUITEY