La seconde soirée de la deuxième journée des manches de poules de l’Uefa Ligue des Champions s’annonce avec des retrouvailles tout comme mardi, où Manchester retrouvait l’AS Rome pour la répétition des quarts de la saison dernière. Ce mercredi, un autre bis repetita sera au rendez-vous avec l’opposition Valence-Chelsea.
Six mois après, Valence et Chelsea se rencontrent pour le remake des quarts de finale de l'édition précédente de la compétition. Si aujourd'hui une contre-performance des Valancians sur leur pelouse de Mestalla ne compromettrait mathématiquement rien en leur chance de qualification pour le prochain tour, ils n'ont pas oublié le but à la 90e minute de Michael Essien qui les privaient de demi-finale.
Un mauvais souvenir des Blues qui booste plus encore le mental d'une équipe en pleine confiance. Avec une première sortie réussie face à Schalke 04 et une bagatelle de 5 victoires successives en Liga qui leur octroie une place sur le podium derrière le Real et Barça, les poulains de Quique Flores Sanchez ont tous les attributs pour se tailler le manteau du favoris de cette rencontre.
Ce manteau leur va autant bien qu'en face, ils auront une équipe de Chelsea en proie à de nombreuses turbulences, ou du moins à un départ qui a créé un vent de déstabilisation du club cher à Roman Abramovitch. En effet il y quelques jours, José Mourihno, l'emblématique manager des Blues quittait la tête du staff technique de Chelsea, poussé par le magnat russe à la suite du nul à Stamford Bridge, concédé devant Rosenborg lors de la première journée de la Ligue des Champions.
Un malaise chez les Londoniens dont pourrait bien profiter David Villa l'attaquant de Valence, et ses coéquipiers. Mais le "bon sentiment" qu'a Quique Flores en ce qui concerne l'issue de ce match n'entame pas son méfie face à l'équipe de Chelsea. "Les joueurs de Chelsea sont les mêmes, même si l'entraîneur a changé. Nous ne considérons pas que cela nous avantage. Nous ne jouons pas contre l'entraîneur, mais contre l'équipe, et il n'est pas question de s'interroger sur les conséquences (de ce changement d'entraîneur) pour le moment. Nous devons prendre en compte le fait que Chelsea veut vraiment remporter la Champions League, et depuis quelque temps déjà", a déclaré le manager des Murciélagos
Du côté de Chelsea l'on est obligé de vaincre pour ne pas se laisser emporter dans une mauvaise spirale. Avram Grant, le nouveau patron du banc des Blues en a conscience. "Nous avons perdu deux points à domicile lors du premier match, contre l'équipe la plus faible du groupe sur le papier. Alors nous devons obtenir un bon résultat si nous voulons continuer en Champions League." Le retour de Didier Drogba sur le front de l'attaque des Blues, et la probable titularisation de John Terry en dépit de sa fracture à la pommette pourrait donner un coup de fouet à Chelsea qui a plus que besoin d'une victoire pour se remettre de sa mauvaise passe.
Patrick GUITEY