Les Eléphants de Côte d’Ivoire se drapent encore d’un voile lugubre. Le fils d’Ulrich Stielike, l’ex-manager de la sélection nationale ivoirienne, s’est éteint dans la nuit du jeudi 31 Janvier 2008. Plongé dans un profond coma qui avait précipité son père à son chevet, Michael Stielike a été emporté par ses difficultés pulmonaires.
«Je dois m’occuper de lui (Michael) ». Le souci d’apporter la présence affective paternelle à son fils ne l’aura pas sorti des griffes de la mort. Confronté depuis longtemps à des problèmes pulmonaires, Michael n’est pas sorti du coma artificiel dans lequel la faculté de médecine d’Hanovre l’avait plongé  depuis le 9 janvier, pour l’anesthésier de ses douleurs.
Tragédie pour la famille Stielike et désolation dans le camp des Eléphants de Côte d’Ivoire qui avaient toujours une oreille rivée vers l’Allemagne pour prendre des nouvelle de la famille de leur ex-coach. Au Takoradi Beach Hôtel, quartier général de la sélection ivoirienne, l’atmosphère est à la «compassion et à l’union dans la prière pour le repos de l’âme du fils d’Uli » , comme le stipule le message transmis par le service communication de la Fédération Ivoirienne de Football (FIF).
Dimanche, face au Syli National de Guinée pour le compte du deuxième quart de finale de la CAN 2008, les Eléphants auront à cœur d’éponger la peine de Stielike avec une victoire et une qualification pour le carré d’as d’une marche vers la titre dont Stielike a orchestré les premières notes, le dimanche 8 octobre 2006 lors d'un Côte d'Ivoire-Gabon.
Patrick GUITEY à Takoradi