Le sélectionneur des pharaons d’Egypte ne craint pas les éléphants. Hassan Shehata ne pense pas la sélection nationale  Ivoirienne capable de mettre un terme au parcours de ses hommes dans cette 26e édition de la grande messe du football continental. Il l’a fait savoir, le Lundi 4 Février dernier à Kumasi (Ghana) à l’issu du quart de finale victorieux devant les Palancas Negras d’Angola. Pour le technicien égyptien, son équipe est capable de venir à bout de tout adversaire dans cette compétition. Y compris bien sûr les éléphants de côte d’ivoire, leurs adversaires pour la demi-finale du jeudi 7 Février. “Nous sommes champions d’Afrique en titre. Pour ce fait uniquement, nous n’avons pas le droit de faire plaisir à quelqu’un. Nous avons une réputation à défendre et nous devons justifier notre statut de champions d’Afrique  en titre" a mentionné Shehata. Dont les hommes impressionnent depuis le début des hostilités. En quatre rencontres, l’Egypte n’a enregistré aucune défaite. Les pharaons ont humilié les lions indomptables du Cameroun 4-2 en match d’entrée. Le Soudan sera passé a la trappe 3-0 quelques jours plus tard. Face à la Zambie, l’Egypte jouera à l’économie des forces et concèdera le Nul 1-1. Avant de se défaire de l’Angola 2-1 en quart de finale. Un total de 10 buts inscrits contre 4 encaissés. Un parcours satisfaisant à ce stade de la compétition qui permet aux pharaons de rêver à un 6e sacre continental. Pour y parvenir, l’Egypte se basera sur l’environnement propice de Kumasi. Toutefois, le sélectionneur des hommes du Nil n’occulte pas la qualité de l’équipe ivoirienne. Avec 13 buts inscrits en 4 matches, les éléphants partagent la marque attaque de la compétition avec le Cameroun. Mais l’avantage ivoirien reste son efficacité  défensive. Méité Abdoulaye, Touré Kolo, Eboué Emmanuel, Boka Arthur, Tiené Siaka, Zoro Marc, Gohouri Steve et Copa Barry n’ont cédé qu’une seule fois face au Benin lors de la victoire ivoirienne 4-1. Une performance qui fait de Didier Drogba et de ses coéquipiers une machine infernale. A même de forcer le respect de Shehata. “La Côte d’Ivoire tout comme l’Egypte a un potentiel admirable, un collectif très riche. Mais principalement pour la Côte d’Ivoire le Groupe est encore plus performant que lors de l’édition Egyptienne" a fait savoir le technicien égyptien. Aussi reconnaît-il que le vainqueur de cette finale avant la lettre sera l’équipe la plus entreprenante et la plus volontaire sur la pelouse du stade Baba Yara de Kumasi. Mieux, il prévoit la victoire finale du vainqueur de ce face-à-face. C’est dans cet optimisme que Shehata et son groupe attendent de pied ferme la bande à Gérard Gili. Dans un match revanchard pour les éléphants battus 0-0 (4-2 tab) lors de la finale de la CAN 2006 en Egypte.
 
Le Patriote