Afrique/ encadrements techiques: La ru?e des
Afrique/ encadrements techiques: La ru?e des
Au moment o? la f?d?ration ivoirienne vient de confier les r?nes des El?phants ? l'Allemand Ulrich Stielike, voici un inventaire somaire de ces techiciens occidentaux qui sont venus chercher gloire et fortune sur le continent africain. Le football africain a vu d?filer une pl?thore d?entra?neurs venus d?Europe depuis les ind?pendances. Certains ont connu des succ?s et laiss? un souvenir imp?rissable, d?autres, par contre, ont eu moins de r?ussite que les autochtones auxquels ils avaient ?t? pr?f?r?s. Inventaire des entra?neurs ?trangers (par nationalit?s) et africains qui ont marqu? le football du continent durant ces quarante derni?res ann?es.
Les Allemands, le plus gros contingent
L?Allemagne a sans doute ?t? le pays qui a envoy? le plus d?entra?neurs en Afrique pendant les trente premi?res ann?es qui ont suivi les ind?pendances. Dans le cadre de la coop?ration, l?Allemagne f?d?rale avait plac? pas mal de ses ressortissants dans les pays africains. L?op?ration ?tait d?autant plus appr?ci?e que les gouvernements ne d?boursaient pratiquement rien. Tout ?tait pris en charge par l?Allemagne f?d?rale.
Les plus connus de ces entra?neurs allemands sont, sans doute, Peter Schnittger, qui est encore pr?sent au Maroc apr?s avoir servi depuis 1968 dans pr?s d?une dizaine de pays africains, Gottlieb Goeller, l?Allemand de la s?lection nationale du Togo qu?il a qualifi?e pour trois Coupe d?Afrique des nations, en 1972, 1998 et 2000, et Otto Pfister qui a roul? sa bosse au Burkina Faso, au S?n?gal, au Ghana, en RD Congo et qui entra?nait, la saison derni?re, le Zamalek du Caire.
Les Fran?ais des ann?es 80 ou la g?n?ration des gagnants
Les pionniers fran?ais ? l?aube des ind?pendances ont ?t? Jules Vandooren (S?n?gal), Paul Bersoul? (Gabon), Dominique Colonna (Cameroun) ou Guy Cluseu (Maroc). IL a fallu attendre les ann?es 80 pour revoir des entra?neurs fran?ais en Afrique avec, notamment, Just Fontaine, natif de Marrakech, appel? par le roi Hassan II pour tenter d?obtenir le s?same pour la Coupe du monde 1982. Le meilleur buteur de tous les temps du Mondial ?choue aux portes de la qualification face au grand Cameroun naissant des Roger Milla et compagnie. Cette ?quipe du Cameroun avait ?t? dirig?e par un co-?quipier de Just Fontaine, Jean Vincent, lors de la phase finale de la Coupe du monde, mais l?int?rim peut convaincant de Vincent ne dura que le temps de l??preuve.
Puis vint, quelques ann?es plus tard, la g?n?ration des Claude Leroy (Cameroun, S?n?gal), Alain de Martigny (Gabon), Henri Michel (Cameroun, Maroc) et Philippe Troussier alias le " sorcier blanc " (C?te d?Ivoire, Nigeria, Burkina Faso et Afrique du Sud, aujourd?hui au Japon)). De ce groupe, Leroy et Troussier, entra?neurs inconnus en France, se sont b?ti une r?putation en Afrique. Ils ont ouvert la voie ? Pierre Lechantre, laur?at avec le Cameroun de la derni?re Coupe d?Afrique des nations et ? Bruno Metsu qui a donn? un nouveau visage ? la s?lection nationale du S?n?gal, qui est qualifi?e pour la CAN et la Coupe du monde 2002.
Les Yougoslaves, un palmar?s flatteur
Ils ont marqu? le football africain des ann?es 60 ? 70 et venaient paradoxalement d?un pays qui ne joue pas les grands r?les dans le concert mondial. Leur disponibilit? et le fait aussi qu?ils ne co?taient pas cher expliquent sans doute la venue d?entra?neurs yougoslaves sur le continent. Ils ont ?t? nombreux ? prodiguer leurs conseils aux entra?neurs africains. Au plan des r?sultats, ils ont figur? parmi les plus efficaces. C?est un Yougoslave, Blagoje Vidinic, qui qualifia les deux premi?res ?quipes africaines en Coupe du monde : le Maroc, en 1970 et le Za?re, en 1974. C?est Vidinic qui tait aux commandes lors du succ?s du Za?re en Can 1974. C?est aussi sous les ordres d?un Yougoslave, Rade Ognanovic, que les " Lions indomptables " du Cameroun remport?rent leur premier troph?e de la Coupe d?Afrique des nations, en 1984 ? Abidjan. Un autre Yougoslave, Branco Zutic, a conduit le Cameroun ? la qualification pour la Coupe du monde 1982, avant de passer la main au Fran?ais Jean Vincent.
Les autres Europ?ens, pr?dominance de l??cole hongroise
Ils sont surtout issus des anciens pays communistes d?Europe comme la Hongrie , l?Union Sovi?tique, la Pologne , la Roumanie et la Tch?coslovaquie. Pour beaucoup de ces techniciens, la venue en Afrique a ?t? une aventure extraordinaire. Ils y ont acquis consid?ration et notori?t?. Les Hongrois ont laiss? une marque ind?l?bile au d?but des ann?es 60, au Ghana avec Joseph Ember, l?un des premiers entra?neurs du " Black Star ". En Guin?e, Laszlo Buda? a contribu? ? poser les fondations du Syli national (?quipe nationale de Guin?e). En Egypte, Nador Hidegkuti, un membre de la glorieuse ?quipe nationale de Hongrie des ann?es 50, a marqu? l?histoire du National Al Ahli dans les ann?es 70. Le style de jeu hongrois, r?solument tourn? vers l?offensive, ne brida pas le temp?rament des footballeurs africains.
D?autres ressortissants des pays de l?ancien bloc communiste s?illustrent ? la t?te de certaines s?lections, notamment le Tch?que Jiri Starosa et le Roumain Gheorge Mardarescu, entra?neurs du Soudan et du Maroc, laur?ats de la Coupe d?Afrique des nations, en 1970 et 1976. Il faut enfin relever le cas du Sovi?tique Valeri Nepomniachi qui avait besoin d?un interpr?te pour parler avec les joueurs du Cameroun. Nepomniachi avait r?ussi le tour de force de qualifier l??quipe et de la conduire ? la Coupe du monde en 1990, en Italie. Les N?erlandais sont les derniers venus, notamment Clemens Westerhoff et Jo Bonfr?re qui ont successivement conduit le Nigeria au succ?s continental, en 1994 et au titre olympique, en 1996.
Les Africains, des "fusibles" sans moyens
Les autochtones n?ont pas la t?che facile. Ils servent de fusibles, en cas de mauvais r?sultats, ? ceux qui les ont nomm?s, c?est-?-dire les pr?sidents de F?d?rations ou les ministres des Sports. D?ailleurs, on leur a souvent pr?f?r? les techniciens ?trangers auxquels on ne refuse rien, en termes de moyens de travail. Le salaire d?un expatri? est parfois dix fois plus important que celui d?un entra?neur autochtone. La C?te d?Ivoire et le Nigeria sont les pays africains qui ont le plus souvent eu recours ? des entra?neurs expatri?s, plut?t que des autochtones. Mais, dans l?ensemble des pays, le poste de s?lectionneur national a ?t? tenu le plus longtemps par des expatri?s, depuis les ind?pendances.
Reste que quelques entra?neurs africains ont mieux r?ussi que ces expatri?s. Le Ghan?en Charles Kumi Gyamfi a un palmar?s in?gal? avec ses trois victoires en Coupe d?Afrique des nations, en 1963, 65 et 82. Rachid M?khloufi, Mahiedine Khalef et Abdelmajid Kermali ont donn? au football alg?rien ses titres de gloires. Les deux premiers, avec la qualification pour la premi?re fois en Coupe du monde, en 1982 et le dernier, pour le succ?s continental en CAN 1990. L?Egyptien Mahmoud El Gohari, en 1996 et l?Ivoirien Y?o Martial, en 1992 ont m?rit? la reconnaissance de leur pays en menant la s?lection nationale ? la victoire finale.
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