Sur le banc comme la majorité des joueurs alignés par François Zahoui face à l’Angola, Boka bouillait d’envie de prendre sa revanche sur les critiques sur se capacités à tenir le choc.  Bien fondés étaient-ils ses sceptiques au regard de la confiance placé en leur international à Stuttgart. Depuis le début de la saison, l’ancien de Strasbourg a participé à 8 matchs de Bundesliga dont 5 en tant que titulaire et trois autres comme remplaçant. Contrairement à Tiéné Siaka, son concurrent direct au poste de latéral gauche chez les Eléphants très bien implanté dans le système du PSG d’Antoine Kombouaré. Le banc lui était promis pour toute la compétition.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
 
S’il voulait avoir la conscience tranquille en jetant les “inutilisés“ dans le grand bain, la titularisation du « Roberto Carlos » du football ivoirien a « mis Zahoui dans les problèmes » pour la suite de la compétition. Et l’on le sentait bouillir au cours des matchs amicaux des Eléphants. Face à l’Angola il a explosé de sa petite bombe. Percussion offensive, rigueur défensive agrémenté d’un zeste d’audace, Boka est passé tout près de la distinction « d’Homme du match ». Et si Bony Wilfried la lui a chipée, c’est juste parce que son coéquipier fut buteur et passeur. Une prestation qui a fait oublier Chico qui devrait craindre pour sa place face au Nzlang, le samedi prochain. Tout comme celle qu’il a abandonné sans le vouloir à Maxwell dans le dispositif de Carlo Ancelotti.
 
Par Patrick GUITEY à Malabo