Pascal, qu’est-ce que vous retenez de la huitaine de jours passé à Abidjan ?
Nous partons satisfaits. On a bossé dans de bonnes conditions et dans un cadre merveilleux. Le groupe était uni et impliqué. Tout le monde avait le cœur à l’ouvrage. Je pense qu’on a fait ce que le coach nous demandait. Il ne reste plus que de petits détails à régler avant de débarquer au Gabon.
Sur quoi le travail était basé à Abidjan ?
On a travaillé sur tous les aspects de notre jeu. On a bossé sur le physique, la technique, la tactique, les automatismes… On a profité du temps passé ici à corriger nos manques et à renforcer en même temps nos points forts. On est tous satisfait du stage effectué à Sol Béni.
Est-ce qu’on peut dire que la Guinée est prête pour la CAN ?
Vous savez, on est jamais suffisamment prêt pour une grande compétition. Le temps qu’on passe en sélection est insuffisant pour une préparation optimale. Je dirai qu’on a fait l’essentiel et qu’on est fin prêts.
Quel est l’adversaire de votre poule qui vous fait le plus peur ?
On a peur d’aucune équipe. On respecte tous nos adversaires. Mais, je dois reconnaitre qu’on est tombé dans une poule difficile. Dans notre groupe, le Ghana est le grand favori. Sur le papier, il semble plus fort. Le Ghana était finaliste de la dernière CAN et quart-finaliste de la Coupe du monde. Mais après, tout reste possible pour nous, le Mali et le Botswana.
 « C’est la réalité du terrain qui compte »
Justement, quel sera l’objectif principal de la Guinée à cette CAN ?
On vise au moins les demi-finales. Dans la vie, il faut être ambitieux ! Les trois dernières fois que la Guinée a joué la CAN, on est allé en quarts de finale. L’objectif, c’est donc de faire mieux.
Vous ne visez pas trop haut là ?
Pas du tout. On est ambitieux et on va le prouver. De toute façon, c’est la réalité du terrain qui compte.
Réalisée par Abdoul KAPO