L’ASEC Mimosas loin de ses ambitions. Face au Racing Club d’Abidjan, les Mimosas ont concédé leur troisième défaite de la saison en Ligue 1. Une démarche globale indigne du club jaune et noir.

Reprendre du poil de la bête et entamer son ascension vers “son fauteuil“. C’était l’objectif du 11 d’Amani Yao à l’heure d’affronter le Racing Club. Pourtant, les Mimosas ont peiné dans l’engagement, face à la maitrise collective du promu. « L'objectif était de prendre les trois points pour recoller très vite au classement. Mais vous été tous témoins, nous avons manqué d'envie sur le terrain. Ceux du Racing en ont montré un peu plus. Nous avions pourtant prévenus nos joueurs qui sont tombés dans la facilité. C'est vrai que pendant les dernières minutes nous avons repris de l'ascendant, mais le Racing a bien géré son match », a indiqué Fabrice Assamoi, le coach-adjoint de l’ASEC qui s’est présenté en conférence de presse, au lieur d’Amani Yao, probablement courroucé.

“Perdre trois matches, ce n’est pas normal“

C’était visiblement le cas de son second qui n’a pas manqué de fustiger l’attitude de ses joueurs. Car pour lui, il n’est point question de fatigue, plutôt du langage corporel en deçà des qualités dont regorge l’effectif jaune et noir. « On ne peut pas parler de fraicheur physique ou mentale de l'effectif. Nous avons 30 joueurs professionnels, il y a en un qui est blessé, il s'agit d'Arnaud Akassou. Les 29 autres sont aptes à participer aux compétitions. Ce n'est pourtant pas normal pour une équipe comme celle de l'ASEC de perdre trois matches dans la première moitié du championnat. Nous allons ne retrouver à Sol Béni pour tirer les leçons de cette autre défaite. Ce retard à l'allumage est tout sauf normal. Au niveau de l'encadrement technique, nous pensons avoir fait notre travail. Mais il faut le reconnaitre, nos garçons ont manqué d'envie et de motivation, surtout en première période », a-t-il conclu. C’est clair, des oreilles vont siffler à Sol Béni avant le déplacement du samedi prochain à Yamoussoukro, pour y défier la SOA.

Patrick GUITEY