Me Roger Ouégnin a évité une montée de la violence au stade Robert Champroux, jeudi, dans le cadre de la 14è journée en retard de Ligue 1.

L’ASEC  été freiné par l’AS Denguélé. Score final : 0-0. Après le 4-0 infligé aux Odiennékas lors de la 1^ère journée, les Actionnaires s’attendaient, encore, à un feu d’artifice. Au coup de sifflet final de M. Hugues Kokora, l’arbitre de la rencontre, la désillusion était palpable. La colère aussi. Un mécontentement dirigé par l’homme avec le sifflet. Puisque ce dernier, après avoir accordé un penalty justifié mais infructueux pour le Denguélé, a refusé celui de l’ASEC à la suite d’une faute pourtant flagrante sur Dosso Fabius, dans les derniers instants de la partie. Une erreur, presque copie-conforme de celle qui l’avait plongé dans une suspension. Une erreur d’appréciation jugée impardonnable par des fans de l’ASEC qui, avec des jets de projectiles sur le corps arbitral, lui promettaient une sorti difficile.

Encadré par la poignée de policiers venus le sécuriser, le trio arbitral a eu l’intégrité physique sauve grâce à l’intervention du président du conseil d’administration de l’ASEC Mimosas. Parti de sa tribune, il s’est interposé avant de demander à “son peuple“ de cesser la violence.  Devant quelques refus, il a exigé à ses athlètes de créer un cordon de sécurité en vu de protéger la sortie et des forces de l’ordre et d’Hugues Kokora. « Faites un cercle autour d’eux, faites un cercle autour d’eux pour les protéger vous dis-je », furent les mots de Me Roger Ouégnin. Si Hugues Kokora, encore indexé, a failli connaitre une soirée chaude, l’intervention de « l’ouvrier spécialisé » a certainement fait éviter le pire au stade Robert Champroux.

Patrick GUITEY