La grosse déception de Feghouli
Ancien joueur de l’équipe de France Espoirs, Sofiane Feghouli a joué la CAN 2013 avec l’Algérie, le pays d’origine de ses parents. Le moins que l’on puisse écrire, c’est que le génial meneur de jeu du FC Valence (Ligue 1 espagnole), ne gardera pas un meilleur souvenir de sa première CAN. «Je suis déçu, nous a confié l’Algérien après le match nul contre la Côte d’Ivoire. J’étais plein d’ambition en venant à cette CAN. Malheureusement on est sorti au premier tour. C’est une grande déception. On n’était conscient qu’on était tombé dans une poule difficile, mais on espérait jouer au moins les quarts ». Mais Feghouli semble avoir rapidement évacué cette déception pour se concentrer sur les éliminatoires du Mondial 2014. « On doit se remettre rapidement au travail pour les qualifications à la Coupe du Monde. On doit tout faire pour être au Brésil en 2014 ».
Rififi chez les Etalons ?
Malgré leur qualification pour les quarts de finale de la CAN, une première depuis quinze ans, l’atmosphère au sein des Etalons semble viciée. Une partie de l’équipe et des supporters n’apprécient pas la mise à l’écart de Moumouni Dagano, au profit d’Aristide Bancé. Ces contestataires mettent en avant les mauvaises prestations de l’attaquant d’Ausbourg et demandent le retour rapide du capitaine Dagano sur le front de l’attaque. Déjà privé de son canonnier Alain Traoré, le Burkina Faso devait se faire l’économie de cette polémique interne.
Hervé Renard, mauvais perdant
Après avoir attaqué la CAF, le sélectionneur zambien s’en est pris au Burkina Faso qui l’a éliminé de la CAN. Au lieu de faire son autocritique ou féliciter les Etalons, le technicien braillard a préféré ruer dans les brancards en minimisant la belle qualification des Hommes du pays intègre. « Le Burkina Faso a été favorisé par l’état de la pelouse. N’eut été cela, nous l’aurions battu et accroché notre qualification », a confié le français après l’humiliante sortie de son équipe dès le premier tour de la compétition.
Les Tunisiens ne parlent qu’aux Arabes
Les joueurs tunisiens ne peuvent pas se vanter d’avoir un bon esprit. Alors que leurs journalistes courent après les joueurs des autres sélections, eux refusent de parler à d’autres journalistes autres que ceux de leur pays. C’est l’amère expérience que nous avons fait quand nous avons tendu notre micro à Youssef M’Sakni. « On ne parle que arabe », nous a lancé l’ancien meneur de jeu de l’Espérance de Tunis dans… un français impeccable avant de se diriger vers un journaliste tunisien. Une attitude qui a provoqué le courroux d’un confrère togolais : « On fera tout pour que vous rentrez vite chez vous ! ». ce qui a été fait depuis.
Par Abdoul Kapo, envoyé spécial à Rustenberg