Yedi Zahiri faisait partie de la belle génération des Juniors ivoiriens qui a disputé la CAN 2005 au Bénin. A l’époque, ses promotionnaires se nommaient Bakary Soro, Sékou Cissé, Benjamin Angoua. Depuis, beaucoup d’eau a coulé sous le pont. De cette génération dorée, certains évoluent aujourd’hui dans de bons clubs européens à l’image des trois premiers cités. Mais, Yedi, lui, n’évolue qu’au FC Pepingen. Un club de quatrième division belge, loin des clubs qui ont bercé ses jeunes années de footballeur débutant.
Si ce talentueux milieu gauche se retrouve à ce niveau, c’est la faute au destin et aux nombreuses blessures qui ont jalonné son évolution. Passé par Nîmes et le FC Rouen (Ligue 2 française), Zahiri, de retour sur les pelouses après une année blanche, se bat aujourd’hui au quatrième échelon du football belge pour rattraper le temps perdu. « En début de saison, je devais signer dans un club italien. Malheureusement, alors que tout était prêt pour mon arrivée, le club a été épinglé dans l’affaire des matches truqués. Comme je revenais d’une blessure d’un an, je ne voulais pas rester là à ne rien faire. C’est la raison pour laquelle que j’ai signé au FC Pepingen en octobre. Mais si le niveau est bas, ça me permet de garder la forme et le rythme en attendant le prochain mercato », nous confie de sa voix chaude l’ancien espoir du football ivoirien.
A 26 ans, rien n’est perdu pour lui
Motivé, Yedi Zahiri ne baisse pas les bras. Avec son talent, il est convaincu qu’il mérite mieux. Le FC Pepingen avec lequel il brille de mille feux, n’est qu’une escale sur le chemin de sa renaissance. Qualifié pour la finale de la Coupe régionale et auteur de quatre buts et cinq passes décisives, l’ailier ivoirien survole sur son Championnat. « Avec le talent qu’il a, il n’a rien à faire ici », glisse son entraineur.
 Par Abdoul KAPO