Après 16 ans au sein de la ligue nord-américaine et une ascension gâchée par les blessures, le meneur de jeu de 35 ans annonce, ce jeudi, qu’il met un terme à sa carrière.

Par son parcours, ses écueils, le niveau qu'il aurait pu/dû avoir et le plaisir qu'il a procuré, D-Rose a une place à part dans le cœur des amateurs de basket. L'annonce de sa retraite, ce jeudi, à 35 ans, a donc forcément touché le plus grand nombre. Coupé par les Grizzlies de Memphis ces derniers jours, le natif de Chicago se retire après 16 saisons au sein de la ligue nord-américaine. Talent fauché en plein vol par les blessures.

Numéro 1 de la Draft 2008 et Rookie de l'année en 2009, le bondissant meneur-scoreur n'a pas mis longtemps à s'élever au rang des meilleurs avec le club de sa ville natale, Chicago. Des Bulls de retour au premier plan après l’ère Jordan grâce à lui, Joakim Noah et quelques autres, sous Tom Thibodeau. 2011, déjà l'avènement. Alors que la NBA est celle de LeBron James, Kobe Bryant, Kevin Durant et autre Dirk Nowitzki, tous au sommet de leur art, c'est Rose qui est désigné MVP de la saison régulière. À 22 ans, c'est un record de précocité encore en vigueur aujourd'hui. Et il y a fort à parier qu'il ne sera pas battu tout de suite… 2010-11, une saison à 25 points, 4,1 rebonds et 7,7 passes pour l'un des joueurs les plus explosifs de l'histoire, électrisant. Un peu trop pour ses genoux en particulier et son corps fragile en règle générale, malheureusement. Après cette campagne à 62 victoires et une finale de Conférence, Derrick Rose subissait une rupture du ligament croisé antérieur du genou au premier tour des play-offs 2012. Le début de la fin. Jamais épargné par les blessures, il n'a plus jamais été le même.

Échangé à New York lors de l'intersaison 2016, Rose a pas mal vadrouillé lors de la deuxième partie de sa carrière, passant par Cleveland, Minnesota, Detroit, encore les Knicks et enfin Memphis, en 2023-24, pour ce qui restera sa dernière saison sur les parquets. Trois fois All Star, deux fois champion du monde avec Team USA, il boucle sa carrière avec 17,4 points de moyenne, 3,2 rebonds et 5,2 passes décisives de moyenne par match (723 matchs).