Stamford Bridge aura un goût relevé de coupé-décalé. Ils y sont quatre adeptes. Drogba, Salomon Kalou chez les Blues et Yaya et Kolo Touré du côté des Bluesky. Le duel le plus attendu sera à coup sûr celui qui opposera Didier Drogba, le capitaine des Eléphants, à Yaya Touré, celui qui lui conteste son aura en sélection nationale. Comme un parfum de Chelsea-Barcelone, le duel le plus relevé entre l’Angleterre et l’Espagne s’est transposé outre-manche à présent avec des Eléphants aux défenses bien affûtées. Yaya Touré en premier. Image du renouveau de l’autre club de Manchester, le double Prix Sport Ivoire (2008-2009) fait fau de tous bois. Passeur et buteur lors de ses deux derniers matchs, Yaya est l’une des pièces maîtresses de Roberto Mancini. Une pièce qui lancera les torpille pour couler le navire des Blues, qui a le vent en poupe.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />

 
Une renaissance des hommes d’Andre Villas-Boas portée par l’inusable Didier Drogba. Après une longue traversée de désert, Drogba en impose. Ses deux dernières prestations en disent long sur le buteur qui s’apprête pourtant à quitter Londres. Trois buts en deux matchs et une passe décisive, les stats parlent pour le capitaine des Eléphants qui semble avoir les épaules pour faire sauter le verrou de la meilleure défense de Premier League et hisser Chelsea dans le Big Four. « La chose la plus importante est que l'équipe revienne dans une position qui nous corresponde. Nous ne sommes pas heureux là où nous sommes et nous devons travailler là-dessus. Il va être intéressant de voir ce qu'on peut faire» face à City.
 
A la recherche de leur place à Malabo
 
Kolo Touré et Salomon Kalou verront également leur prestation passées aux cribles des critiques. A l’approche de la Can Orange 2012, ces deux potentiels éléments de l’effectif de François Zahoui n’ont pas encore prouvé qu’ils méritent d’y être. Pas certain de débuter la partie, Kolo et Kalunho ne devraient pas manquer cet autre RENDEZ-VOUS, au risque d’hypothéquer leur chance de présence à Malabo. En tout cas dans l’objectivité.
 
Par Patrick GUITEY