Mais le Président du Séwé Sport de San-Pedro est désormais le colistier de Sidy Diallo, dont la candidature n’est pas du tout appréciée par la majorité des clubs.
Après une concertation entre les membres du bureau, le Président de la Conférence, Salif Bictogo, dans un communiqué lu jeudi dernier devant la presse a fait savoir que: « les Présidents de club sont unanimes pour  prendre leur destin en main. Ils ont décidé d’un commun accord de conduire une liste commune. Cette liste sera publiée au plus tard le 28 juillet 2011 ».
Les clubs de Ligue 2 et D3 se sont eux aussi alignés sur la décision de leurs homologues de la Ligue 1.  « Nous prenons acte de la non candidature du Président Jacques Anouma. Pour le reste, nous nous alignons sur la décision de la conférence des Présidents qui consiste à présenter une liste commune pour tous les clubs», ont-ils précisé par la voix de leur porte-parole Armand Gohourou, Président d’Agir de Guibéroua.
Du coup, Eugène Diomandé se retrouve grillé, selon ses pairs de la Conférence. « Nous étions prêts à le coopter. Mais, il ne nous a même pas consultés et il est allé s’allier avec un candidat. Il pouvait bien être numéro un, mais il a préféré être numéro 2 sur la liste de Sidy. Nous avons pris acte », a regretté un Président de club qui a requis l’anonymat.
La Conférence des Présidents de Club cherche toujours son candidat pour le scrutin du 10 septembre. Des noms sont avancés ça et là, mais les choix des clubs sont divers. Alors que seul, le consensus est nécessaire pour faire triompher leur probable candidat et barrer la route, selon leur propre terme, « à quelqu’un d’extérieur à la conférence ».
« Nous parlons d’une seule voix au niveau de la Conférence. Ce n’est forcément pas, que la Conférence me choisisse comme son président de la FIF. Pour nous, la page Anouma est passée », a rétorqué l’ex président d’honneur de la Jeunesse Club de Cocody.
Rappelons que « le Magicien » comme l’a surnommé la presse sportive avait déjà échoué à l’élection présidentielle de la FIF en 2002 contre Anouma. En 2007, il avait accepté de ne pas se présenter contre le président sortant, convaincu par ce dernier qu’il fallait un consensus autour d’une seule candidature.
Alexis KOUAHIO