Malgré le travail fourni ces trois dernières années entre le Benfica et le Vitoria Setubal auquel il a été prêté, Zoro cure toujours le banc du club qui s’est pourtant plié en quatre pour le débaucher de Messine en Italie. Mais depuis son arrivée, que de problèmes rencontrés. «Depuis que j’ai signé à Benfica, je n’ai que des problèmes. On ne m’a pas donné de temps de jeu. C’est un club où il y a beaucoup de politique. Je sortais pourtant d’une belle saison avec Setubal où j’avais été prêté. Actuellement, mon agent est en discussion avec le président pour trouver une solution», a-t-il déclaré dans la presse portugaise.
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C’est certain, après trois saisons au sein du club lisboète “Marco“ veut partir dans un club qui a une vraie politique de construction et des objectifs bien précis. Car au Benfica, l’on «achète des joueurs chaque année. Il recrute sans penser à une organisation d’équipe. Il y a un nombre pas possible de joueurs ici. C’est triste. L’envie de rester n’y est plus pour moi», affirme-t-il. Et très remonté, la “Panthère Noire“ accuse à  Rui Costa et au président benfiquiste. «J’en veux à Rui Costa, le directeur sportif, et au président Vieira» dont la politique l’a empêché d’avoir du temps de jeu et donc d’être sélectionnable avec les Eléphants de Côte d’Ivoire. Mais le premier responsable de ce passage à vide c’est bien le défenseur ivoirien qui assume cependant son choix. «Mais encore, c’était mon choix et j’assume. Je m’en veux surtout à moi-même», explique le joueur de 26 ans.
 
Un mea-culpa qui ne l’empêche de nourrir profondément l’envie de départ à destination de la Ligue 1, en France, où des clubs lui trottent dans la tête. «J’avoue que j’ai une réelle sympathie pour le Paris-SG et l’OM mais j’aime aussi beaucoup un club comme Auxerre. Kalou et Akalé y ont joué et j’en ai eu de très bons échos», révèle Zoro Marc.
 
Par Patrick GUITEY