En marge de la rencontre Côte d’Ivoire-Gambie comptant pour les éliminatoires de la Coupe du monde 2014, Yao Kouassi Gervais s’est engagé officiellement avec une compagnie de téléphonie.  Bien avant, sans grelots, ce sont Yaya Touré, Max Gradel, Copa Barry et Salomon Kalouqui ont rejoins l’écurie de Didier Drogba. Une pratique qui fait recette actuellement pour ces équipes en quête de valeur avec les stars internationaux de l’équipe nationale de Côte d’Ivoire.
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Guerre d’image chez les Eléphants.
 
Le divorce de la FIF avec l’opérateur de téléphonie mobile, historique sponsor des éléphants, en est pour beaucoup. Une guerre d’argent.  Selon nos enquêtes, Sidi Diallo a refusé la cagnotte de 400 millions de Frs Cfa que l’opérateur offrait sous prétexte que son « produit » caressait de loin le milliard de Frs Cfa.  Sur cette incompréhension la FIF a rompu le contrat vieux de plusieurs années.
 
Un divorce qui a obligé le sponsor de la CAN à s’appuyer  sur le « produit  Didier Drogba » pour communiquer en utilisant la technique d’ambush marketing. C’est toujours dans cette dynamique que 4 joueurs phares de la sélection ont été recrutés, en plus du capitaine emblématique. Face à cette dissension, le concurrent, sponsor de la Coupe du Monde 2010, n’a pas hésité pour faire son marché selon ses critères.  Il n’est pas exclu que d’autres proies passent dans ses filets. Au grand bonheur de leur fortune et au grand dam de la sélection de Côte d’Ivoire  du Président Sidi.
 
 
A la pratique, les joueurs professionnels gèrent  bien leur contrat publicitaire et leur rendement sur le terrain. Il n’y a donc pas d’inquiétude à se faire car Yaya, Drogba, Gervhino… en ont l’habitude.  La question est de savoir pourquoi ces cadors des Eléphants sont  aussi convoités alors qu’ils sont presque tous en déclin ? L’explication se trouve dans la gestion de l’équipe nationale qui s’est fissurée bien avant la débâcle de la CAN 2013.
 
 
par Sautiguy Pégnouwara