L’ancien entraineur des Eléphants de Côte d’Ivoire (1992-1993) ne s’arrête pas là. Il tente de  justifier ses critiques à l’endroit du coach de l’OM. « C'est un entraîneur formé à l'école italienne, il manage et pense à l'italienne. Quand il décide, le joueur doit exécuter, point. Quand il dit : "Bon, toi, tu ne joues pas", le joueur la ferme et on passe à autre chose. Le football français n'est pas comme ça, il est basé sur l'affectif », précise t-il.
Aujourd’hui en Chine, au Shenzhen Ruby, et désormais converti à l’Islam, Omar  Troussier s’appuie sur l’expérience acquise lors de son bref passage sur la cannebière pour allumer son homologue Deschamps
«J'ai découvert ça lorsque j'ai entraîné à l'OM, a-t-il poursuivi. L'importance du psychologique. C'est quelque chose que je n'avais pas vraiment expérimenté auparavant. C'est propre à la mentalité du foot français : un paternalisme permanent vis-à-vis de joueurs très fragiles psychologiquement. Des joueurs qui ont besoin d'être rassurés, aimés, mis en confiance. En France, un entraîneur doit être capable de dire à son joueur : "je t'aime". Regardez Gerets, quand il était à l'OM. Il y avait une relation presque fusionnelle avec les gars. Et ça a marché », justifie l’ancien entraineur de l’Asec Mimosas  (1989-1992).