Le 1er octobre plus exactement. C’est sur la pelouse du Stade Malherbe de Caen que Faé a connu ses derniers frissons après un match nul (1-1). Une énième phlébite détectée puis confirmée le 13 octobre cloue depuis le milieu Aiglon dans sa résidence de Nice. Sur le site officiel du club azuréen, l’international ivoirien explique son mal. « Une phlébite se traduit par un caillot de sang dans les veines qui peut remonter et provoquer une embolie pulmonaire. Je suis un traitement simple, un comprimé par jour pour fluidifier le sang. Je dois faire attention à ne pas prendre de coup, car il faut éviter tout risque d’hémorragie ».<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
 
Un mal qui pourrait l’éloigner définitivement de sa passion, le football. Malgré le danger qui le guète chaque jour, Faé demeure optimiste même si, « psychologiquement, c’est difficile ». « Il faut relativiser. Malgré mes quatre phlébites, je n’ai jamais eu d’embolie pulmonaire. On va faire les analyses, les examens, et on décidera pour la suite ». La perspective d’un retour est très mitigée, mais Faé reste confiant. « Comme si de rien n’était je ne sais pas, mais retrouver les terrains, pourquoi pas un jour. Si les médecins m’avaient demandé de renoncer je l’aurais fait, mais de moi-même je n’ai jamais pensé à arrêter ». Et pourtant c’est ce qui risque d’arriver. Et si c’était le cas, la Côte d’Ivoire perdrait une autre grande valeur pour cause de santé.
 
Par Patrick GUITEY