La  victoire face à l’Africa (1-0) en Coupe nationale n’est-elle pas un bon signe avant la réception du Club africain de Tunis ?
C’est toujours bon de gagner face à l’Africa. Cela nous met en confiance dans l’attente du match contre le Club africain. C’est le genre de rencontre qu’il nous fallait avant cette opposition. Et je pense que nous avons démontré que nous avions de la qualité et des arguments à faire valoir.
L’ASEC est-elle prête à affronter les Tunisiens ?
Nous continuons à travailler. Le match face à l’Africa nous a servi de test. C’est à nous de tirer les enseignements de cette rencontre. Il nous faut corriger certaines lacunes. Car face au Club africain et dans une compétition comme la Coupe de la Confédération, il y a des erreurs qui ne pardonnent pas.
Tout n’est donc pas parfait ?
Nous avons livré une belle partie face à l’Africa. Dans le jeu nous avons été convaincants. Je crois que notre victoire est amplement méritée. Il ne faut pas oublier que nous restions sur deux défaites face à l’Africa. Cette fois, nous avons dominé les débats et concrétisé notre mainmise sur le match.
Que savez-vous justement de votre adversaire Tunisien ?
Nous savons qu’elle est habituée à ce genre de rendez-vous. C’est une grosse machine et nous devons nous attendre à un match de haut niveau. Cela dit nous nous concentrons sur notre jeu. Le plus important c’est de pouvoir mettre en place notre idée de jeu face au Tunisien.
Avez-vous les arguments pour faire un bon résultat face à la machine bien rôdée des Tunisiens ?
Je pense que nous avons démontré durant les préliminaires de Ligue des Champions et de la Coupe de la Confédération que nous avons un bon groupe. Les joueurs sont talentueux. Ils sont surtout déterminés à réussir cette campagne africaine. Le groupe a donc une grosse envie de réussir quelque chose cette année sur la scène africaine. Et nous allons tout faire pour y arrive. La jeunesse de la formation n’est-elle pas un handicap face aux joueurs d’expérience que vous allez trouver en face de vous ?  
C’est clair que les Tunisiens ont un vécu dans les compétitions panafricaines. Cela dit, cela ne leur assure pas d’emblée la victoire. Nous avons confiance en nos qualités. Et c’est sur elles que nous comptons pour nous imposer. En plus devant notre public nous voulons bien entamer cette seconde phase.
En tant que capitaine et international, n’est-ce pas un challenge personnel pour vous ?
Nous avons tous  l‘ambition de remporter un titre majeur avec l’ASEC. Il n’est pas normal qu’après quatre saisons, nous ne soyons pas sur la scène africaine. Nous voulons mettre fin à notre disette au plan africain. Cela passe par une victoire ce dimanche face aux Tunisiens.
L’ASEC a donc faim de titre africain ?
Absolument ! Entre nous les joueurs nous en parlons. Et tout le monde veut offrir quelque chose à ce club avant de le quitter. Ce serait une belle récompense. C’est un challenge énorme. Il demande beaucoup de sacrifice. Et  nous sommes prêts à faire le nécessaire pour  relever ce défi.
Le président Me Roger Ouégnin veut faire de l’ASEC le premier club africain. C’est un chantier énorme ?
Il faut bien que nous ayons des ambitions. Et notre ambition c’est bien de redevenir numéro 1 en Afrique. Il va donc falloir travailler dur pour y arriver. Les joueurs en tout cas sont imprégnés de cette mission. Chacun à son niveau sait ce qui lui reste à faire.
Source, cafonline.com