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Football- Interview- Didier Drogba : «Qu’on cesse de nous traiter comme des gamins»

Football

Football- Interview- Didier Drogba : «Qu’on cesse de nous traiter comme des gamins»

21 June 2009 0
«Qu’on cesse de nous traiter comme des gamins»

Didier Drogba s’est dévoilé sur la toile officielle de la Caf. Le capitaine des Eléphants évoque les éliminatoires Can-Mondial 2010, son avenir avec Chelsea et sa sanction de l’Uefa.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
 
Didier Drogba la ligne d’horizon pour les Eléphants, c’est la Coupe du monde.
 
Quand on y a goûté une fois, on a qu’une hâte, c’est d’y retourner. C’est légitime pour tout footballeur. Pour nous l’aventure de 2006 est un moment inoubliable. Pas seulement les matches en Allemagne. Il y a eu toute la phase de qualification, l’antichambre de la grande compétition. La Coupe du monde forme un tout. Je pense que c’est une sorte de rituel qui commence d’abord en Afrique avec la phase qualificative. C’est à ce moment-là qu’on prend conscience qu’il peut y avoir au bout quelque chose de magique. Participer à une Coupe du monde est une forme d’accomplissement. Tous les Ivoiriens rêvent naturellement d’y repartir. Et 2010 ne sera pas une édition comme les autres. Ce sera la première jamais organisée en Afrique.
 
Dans l’hypothèse d’une seconde qualification, serait-ce pour vous la dernière ?
 
Si vous voulez que je m’arrête (sourire), dites-le moi. Sincèrement je ne veux pas insulter l’avenir. Un footballeur ne sait jamais quand il mettra un terme à sa carrière. Tant d’évènements peuvent venir contrarier ses désirs. Pour l’heure, je ne me préoccupe que de nos matches de qualification.
 
En 2006, la Côte d’Ivoire avait une entrée spectaculaire sur la scène internationale. Peut-on parler de la « génération Drogba » ?
 
C’est me faire beaucoup d’honneur que de parler d’une « génération Drogba » ; Et ce serait prétentieux de ma part de m’accaparer d’une manière ou d’une autre la réussite du groupe. Une équipe ce n’est pas un individu. C’est la complémentarité de joueurs venus parfois d’horizons très différents. Moi-même, je n’ai jamais joué dans un club ivoirien. Je pense que la réussite des Eléphants, nous la devons à la politique de formation mise en place au début des années 90 par l’ASEC d’Abidjan. C’était, à l’époque le contraire d’une évidence. L’ASEC a créé la première véritable école, sous la conduite de Jean Marc Guillou. Attention, il a fallu attendre une bonne dizaine d’années pour récolter ce qui avait été semé par le Président Roger Ouegnin et toute son équipe. Ils ont boosté le football en Côte d’Ivoire et ouvert une voie.
 
Et votre rôle à vous ?
 
Mon apport personnel ? Etre sur le terrain en faisant mon travail d’attaquant, c’est-à-dire marquer des buts. Il m’a fallu une période d’adaptation, apprendre à connaître mes partenaires, les comprendre. C’était à moi à aller au devant d’eux. Beaucoup m’ont connu alors que je jouais à Guingamp, je n’ai connu aucun problème parce que je n’avais jamais joué dans mon pays. Au fur et à mesure où je me suis senti de plus en plus à l’aise dans le groupe, on m’a responsabilisé davantage. Aucun de mes coéquipiers ne me considère comme la star qu’on évoque dans certains journaux ou magazines. Je le répète, je suis un coéquipier comme les autres avec la lourde responsabilité de marquer des buts. Croyez-moi, je ne suis pas un extra-terrestre. Ma réussite n’a de l’importance que si elle rejaillit sur l’ensemble du groupe.
 
On a parlé de la Coupe du monde 2006 et l’avènement de la nouvelle Côte d’Ivoire. En 2008, on a eu le sentiment, au Ghana, que l’équipe marquait le pas et qu’elle n’avait pas progressé par rapport à 2006 ?
 
Didier Drogba : « Je ne partage pas cette opinion. Je pense, au contraire, qu’on avait gagné en maturité. Mais nous sommes tombés face à une très belle équipe d’Egypte. Les Egyptiens possèdent une des meilleures équipes d’Afrique. Vous savez je ne suis pas surpris de ce qu’ils ont fait en Afrique du Sud contre le Brésil et contre l’Italie. Il faut qu’on cesse une fois pour toutes de nous asseoir perpétuellement sur un strapontin, comme si nous devions sans cesse grandir, sans cesse prouver et toujours prouver. Nous avons gagné la bataille des clubs européens où nous sommes aujourd’hui respectés pour notre valeur. Qu’on cesse de nous traiter comme des gamins. L’Egypte, en Afrique du Sud, a peut-être permis de mettre quelques bonnes idées en place.
 
Votre avenir immédiat, c’est toujours Chelsea. Pas de départ en vue ?
 
J’ai dit au mois de septembre 2008 que Chelsea était mon club, que je m’y sentais bien, très bien même. J’y suis, j’y reste. Il n’y a aucune raison de spéculer sur un éventuel départ
 
L’UEFA vient de vous suspendre pour quatre matches. Comment réagissez-vous  à cette sanction ?
 
Didier Drogba  porte le doigt à sa bouche, hermétiquement close. Silence !  En Afrique je me refuse à évoquer ce genre de question. On peut m’interroger sur le football ivoirien, sur le football africain. Je suis disponible pour tous les journalistes. Je n’ai rien à dire.
 
Puisqu’on parle des sujets qui fâchent, vous avez oublié votre brouille avec la CAF en janvier 2008, lorsqu’elle vous avait retiré la couronne de meilleur joueur africain ?
 
Dans mon esprit, il n’y a aucune matière à polémique. Il y a eu une série de malentendus qui, aujourd’hui ont complètement disparu. Vous savez, je me considère comme un militant du football africain. Si ma réussite individuelle peut rejaillir sur l’ensemble du football africain, alors je suis un homme comblé.
 
Vous venez d’avoir 31 ans, vous arrive-t-il de penser à l’après-football ?
 
Bien sûr, ce n’est pas un sujet tabou qu’on évoquerait en catimini. J’ai la chance d’avoir d’autres horizons que le seul football. Ma vie ne se résume pas au terrain de jeu. Je suis bien entouré. J’écoute les conseils. J’ai eu une chance formidable. Je suis un privilégié. Alors football, pas football, cela ne me tracasse pas.
 
Source : cafonline.com

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