Car depuis le 13 juillet dernier, le triple champion d’Afrique avec les Pharaons d’Egypte est le nouveau coach du Zamalek. Un palmarès qui ne laisse personne indifférent. Et Abou n’y échappe pas. «Je ne m’attendais pas à fréquenter autant de légende ici». Et pourtant, le buteur ivoirien est nostalgique de la période Hossam Hassan. «J’apprenais tellement de choses aux côtés de coach Hossam qui a été un grand avant centre en Afrique», a indiqué l’ancien pensionnaire de l’EFYM.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
 
Mais un professionnel ne pleurniche pas dès le changement de staff. «L’objectif pour tous c’est d’offrir le meilleur pour le club. Je suis un professionnel et je crois pouvoir travailler avec tout le monde. En plus, coach Shehata est très expérimenté. Nous, on pourra en profiter. Il a les moyens de nous permettre de décrocher un trophée la saison prochaine», a affirmé Abou pas satisfait de sa première saison au Zamalek.
 
Arrivé en Egypte par la porte de l’Intag Arbi, Abou avait inscrit 24 buts et permis au club de monter en Premier League. Après 11 buts la saison dernière, le buteur ivoirien n’en a inscrit que 6 cette saison. Maigre moisson à amputer à une blessure à l’épaule qui l’a éloigné deux mois des terrains.  «Je ne vais pas me défiler, ma première saison n’a pas été comme je voulais. J’espère que la deuxième va être la bonne». Mais entre temps, Abou ne cracherait pas sur une proposition en Europe. Dans tous les cas, Shehata ne ferme la porte à personne.
 
Par Patrick GUITEY