Plus d’un mois après la CAN 2013, Yaya Touré est revenu sur l’épisode du quart de finale manqué face au Nigeria. Le longiligne milieu de Manchester City, présent au training du jeudi dernier au stade Houphouët-Boigny a presque fait son mea culpa. « Nous sommes des professionnels, nous avons donc le devoir de nous relever après des échecs. Un vrai homme c’est celui qui se remet à marcher malgré les difficultés. L’échec de 2013 nous a dépités et quelque peu énervé c’est vrai, mais nous restons des hommes et nous faisons des erreurs. Le plus important c’est de se remettre dans le sens de la marche ensemble », a-t-il indiqué comme pour tourner l’obscure page de l’Afrique du Sud.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
 
Quoi de plus « beau » qu’une prestation grandeur nature face à la Gambie en éliminatoires de la Coupe du Monde 2014, pour se réconcilier avec les Ivoiriens. Yaya, victime d’une migraine se dit prêt à braver le venin des Scorpions gambiens pour se réinstaller dans le cœur des supporters de la Côte d’Ivoire. « Je l’ai toujours dit, c’est une fierté pour moi de jouer pour mon pays. Je ne lui tournerai jamais le dos quelque soit les difficultés. Ça va être un match très difficile. Mais nous allons donner le maximum pour offrir la victoire au public ivoirien. C’est un match important pour regagner la confiance des Ivoiriens qui, je l’espère, se déplaceront en masse pour nous soutenir », a-t-il espéré.
 
Au rang des difficultés, la pelouse du “Félicia“. Loin de la qualité de la pelouse de l’Etihad Stadium, Yaya et ses coéquipiers entendent dompter leur jardin pour le faire gouter aux gambiens. « La pelouse a été nettement améliorée. On ne peut pas dire que c’est le top mais il est clair qu’il y a des efforts qui ont été faits. Il faudra s’adapter faire le maximum pour produire du jeu et vaincre l’adversité », a-t-il conclu. Un premier oral post-CAN qui a fini de convaincre le petit public qui a fait le déplacement le jeudi dernier.
 
 
Par Patrick GUITEY