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Gohou Bi Goua, quel est ton sentiment pour ta première sélection avec les Eléphants de Côte d’Ivoire ?
 
Je suis  content de ma première en sélection. En début de carrière tout footballeur rêve de se hisser au sommet et également de porter le maillot national. C’était également mon rêve. Et aujourd’hui c’est une réalité. Je n’arrive pas à y croire. Mais maintenant il faut abandonner les émotions pour se concentrer sur l’objectif qui est de gagner le samedi prochain.
 
Comment as-tu été accueilli par les anciens de la sélection ?
 
J’ai été très bien accueilli. Vous savez, c’est vous qui avez cette vision de l’équipe nationale. Ici il n’y a ni anciens, ni nouveaux. Nous appartenons tous au même maillot. Même si c’est vrai qu’il y en a qui ont plus d’expérience de la sélection que nous. L’ambiance est parfaite, nous formons une famille. Comme vous pouvez l’imaginer,  les “nouveaux“ ont eu droit au bizutage. Si les autres ont chanté, moi j’ai eu droit à une partie de danse (rire).
 
As-tu l’impression de t’être imposé comme un concurrent sérieux pour les places en attaque chez les Eléphants ?
 
C’est un honneur que de défendre les couleurs de mon pays. J’espère me faire donc une place en équipe nationale. C’est bien d’être avec les Eléphants aujourd’hui. Le plus dur c’est d’y gagner ma place. Je n’y serai que par mes performances en club mais également en sélection. C’est le travail qui m’a fait faire gravir cet échelon et j’entends m’y appuyer pour compter parmi les réguliers chez les Eléphants.
 
Ton  premier test sera ce samedi face à la Gambie. Es-tu prêt pour tes premiers pas avec les Eléphants ?
 
Je me sens prêt. Je crois que si nous travaillons si dur c’est pour pouvoir le mettre en application sur le terrain chaque week-end. Et comme tous les coéquipiers j’ai l’ambition de participer au match face à la Gambie pour prouver au coach et au peuple ivoirien que je mérite ma sélection.
 
Quelles sont tes premières relations avec Sabri Lamouchi ?
 
Le staff est professionnel. Pour nous qui avons la chance d’évoluer en Europe, nous nous en rendons compte. Le coach Lamouchi parle beaucoup avec moi et il est très attentif à ce que je fais. Il transmet sa confiance en nous et surtout son respect. Son approche nous donne encore plus de motivation, en plus de celle du public qui nous attend forcément.
 
Tu comptes 18 buts cette saison aux côtés de Bony Wilfried qui en a 27 à son actif. Une association avec un tel buteur face à la Gambie te fait-elle rêver à quelques heures de croiser la Gambie ?
 
C’est sur qu’avec Bony Wilfried, nous représentons plus de 40 buts cette saison. Et je crois qu’aux côtés de ce super joueur on pourrait en faire voir de toutes les couleurs à n’importe quelle défense. Nous avons cependant le même gabarit et certainement le même style de jeu. Ce qui devrait être un frein à notre association. C’est le coach qui aura le dernier mot. Mais je dois dire que je me sentirais bien avec les autres attaquants qui sont tous de qualité. Je dois plutôt me battre pour gagner ma place avant de chercher une association (rire).
 
Réalisé par Patrick GUITEY