Les Eléphants attendent leur nouveau meneur. Normal après le départ spectaculaire de Sabri Lamouchi. Devant le silence de la FIF, deux tendances, s’affrontent dans une “guerre“ ouverte dans la presse et sur les réseaux sociaux. Il s’agit des  touches locales et occidentales.

Du premier courant, deux patronymes ont déjà émergé. Il s’agit du français Hervé Renard et de Giovanni Trapattoni de l’Italie. Le dernier nommé lui s’est annoncé à la tête de la sélection nationale de Côte d’Ivoire dans un délai de quinze jours. Aux portes de Brésil 2014, la silhouette du technicien transalpin avait déjà plané sur la tête de Sabri Lamouchi avant que Sidy Diallo ne démente l’information. Avec le départ du “novice“, le très expérimenté “Trapp“ joue la carte de la notoriété.  Mais vu son âge avancé (75 ans), le deuxième courant de  pensée opte pour quelqu’un de plus fougueux, connaissant bien le terrain africain. Libre de tout contrat avec Sochaux, Hervé Renard (45 ans), passé par le Ghana (coach-adjoint) avant d’atterrir en Zambie ferait l’affaire.  Le lobbying a déjà pris forme pour le coach français au coup de sang dévastateur. Le concerné, lui, ne crache pas dans la soupe.

Zahoui à fond, Ibrahim a demi-mot

Mais comme l’après-Sven Gorän Eriksson, la majorité des supporters ivoiriens aspirent à voir un compatriote à la tête de la “Séléphanto“. Le porte-flambeau de l’expertise locale se nomme François Zahoui. L’ex-international ivoirien limogé dans une obscure clarté est appelé à reprendre la barre. En tout cas, c’est le désir de nombre d’Ivoiriens « fatigués » des « expatriés ». Pour se faire, coach Zahoui devra régler ses différends avec la FIF. Car depuis sa nomination à la tête de la sélection Olympique, il n’a jamais pu s’exécuter. Les raisons demeurent tout aussi obscures que les conditions de son débarquement de la tête de la sélection A. Quoi qu’il en soit, il est le porte étendard de ceux qui souhaitent un coach local à la tête des Eléphants. Dans les couloirs de la FIF, certains évoquent également le nom d’Ibrahim Kamara. Le sélectionneur national des U16 et U17, a fait montre de professionnalisme. Ce qui a permis le sacre des Eléphanteaux à la récente CAN des cadets au Maroc. Sa présence dans le staff des Eléphants au Brésil, sans intégrer le staff technique de Lamouchi, pourrait être un indicateur. Et ce, même si Ibrahim Kamara indique que son heure n’a pas encore sonné.

Patrick GUITEY au Brésil