Constant Djakpa, pour votre retour en sélection nationale, avez-vous subi un autre bizutage ?

(rire) Non pas du tout. Je connais déjà la maison. J’ai déjà porté le maillot national donc pas de bizutage pour cette fois. Mais c’est vrai qu’il y a eu des tentatives. J’ai retrouvé un groupe que je connaissais donc il n’y a pas eu besoin d’intégration. C’était des retrouvailles.

Comment jugez-vous le match de la Côte d’Ivoire face à la Belgique ?

Je dois reconnaitre que se fut difficile mais si nous avons pu conserver le ballon. Nous avons essayé de jouer en équipe face à la Belgique qui était devant à son public, donc avec beaucoup plus de motivation. C’est clair qu’il y a eu du moins bon et c’est pour régler cela qu’il y a un match amical. Le match nul ne fut pas volé puisque nous leur avons mis la pression en fin de partie.

Quel fut votre sentiment au moment d’entrer en jeu, avec Didier Drogba ?

 Au départ, je reconnais que j’avais des appréhensions. Surtout que nous étions menés (ndlr : 2-0) et que l’objectif de notre entrée était de stabiliser l’équipe et d’apporter le danger. Mais après les premières foulées, se fut un match comme tout autre au cours duquel j’ai essayé d’apporter. Je crois qu’avec l’aide de tous ça payé. Entrer à côté de Drogba, c’est un grand moment.

Qu’est ce que Sabri Lamouchi vous a dit après le match contre la Belgique ?

Il m’a dit qu’il a apprécié mon entrée. Il a évoqué mon apport offensif qui fut déterminant pour lui. Mais il y a eu des erreurs alors il m’a demandé de continuer à travailler sans me soucier de rien. Il m’a également indiqué que la sélection nationale est ouverte à tout le monde. C’est un discours qui m’a beaucoup rassuré.

Vous croyez avoir marqué des points dans la concurrence sur le flanc gauche de la défense des Eléphants en vue de la Coupe du Monde 2014 ?

 Avoir marqué des points ou pas je crois que j’ai donné le meilleur de moi sur la pelouse. Maintenant ce n’est pas moi qui ai le cahier de notes. C’est plutôt le coach Lamouchi qui l’a et qui apprécie. La Coupe du Monde 2014, tout le monde veut y aller. Mais je n’entre pas sur le terrain en pensant à comment je vais mettre mes concurrents sur la touche. J’y vais pour montrer mon savoir faire. S’il est préféré à celui des autres, tant mieux.

Patrick GUITEY