Car en 2009, lors de la première édition de la compétition en Côte d’Ivoire, les Eléphants face à leur public et au chef de l’Etat avaient flanché  (0-3) devant la Zambie. De cette défaite, les Eléphants coachés par Kouadio Georges ne s’étaient jamais relevés jusqu’à leur sortie au premier tour. Cette malédiction, le Soudan sur ses terres veut vite l’exorciser.
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Après un long stage en Erythrée, en Zambie avec deux matches à la clé contre la sélection nationale et l’équipe olympique et  en Egypte où elle a pris part au premier tournoi du Bassin du Nil,  les hommes de Mohamed Abdalla Mazda, le sélectionneur des Cranes, le pays hôte est prêt pour faire ses premiers pas dans sa compétition malgré les traditionnelles difficultés au démarrage.  «Le premier match sera chaud avec deux équipes qui seront sur le terrain avec une forte envie de gagner, mais nous nous y sommes préparés mentalement», indique Mazda qui attend également le soutien du public soudanais pour réussir son baptême de feu.
 
Mais en face, il y a le prochain co-organisateur de la CAN Orange 2012, le Gabon. Novices également pour le rendez-vous du CHAN, les Panthères ne seront pas là en spectateurs mais plutôt en véritables conquérants. Histoire de donner un avant-goût de ce que sera la CAN 2012 à Libreville. Et ce, même si ce ne seront pas forcément les mêmes acteurs. Le challenge reste entier pour les Gabonais qui visent une véritable performance pour leur premier CHAN.
 
Soudan-Gabon sera la confrontation, dans cet esprit, de deux ambitions dans une épreuve où tout peut arriver avec beaucoup de joueurs que le grand public va découvrir.  Une occasion unique pour les uns et les autres de ne pas manquer de faire bonne impression et de se mettre en évidence.
 
Par Patrick GUITEY