Ivoirien d’origine, Stéphane Sessègnon, meneur de jeu de génie, fait le bonheur du Bénin. Alors que la Côte d’Ivoire manque d’un joueur de ce profil. Alors, le métronome du Paris Saint-Germain manque-t-il aux Eléphants ?<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
Il y a quelques jours, Stéphane Sessègnon nous accordait une large interview dans laquelle il affirmait ne pas regretter les Eléphants. Si le meneur de jeu parisien se dit se sentir bien avec les Ecureuils du Bénin, cela n’est pas forcément le cas des Eléphants, handicapés par une pénurie de meneur de jeu.
D’ailleurs Vahid Halilhodzic s’est récemment inquiété de cette situation qui, selon lui, réduit considérablement ses options et la palette des Eléphants. Alors que Gilles Yapi Yapo, Madinho, Joss ou encore Diaky avaient suscité d’énormes promesses, ces joueurs au talent indéniable n’ont ensuite pas confirmé. Ils sont tous ou presque, rentrés dans les rangs.
Pendant ce temps, Stéphane Sessègnon brille de mille feux au PSG et avec le Bénin. Ces deux dernières saisons, celui qu’on appelle Diego, s’est même imposé comme l’un des meilleurs au poste de meneur de jeu. Malheureusement, la Côte d’Ivoire ne peut pas compter sur le maestro parisien.
Lassé d’être ignoré par les dirigeants ivoiriens, Sessègnon avait entretemps opté pour le Bénin. Même s’ils ne le font pas savoir publiquement, les dirigeants ivoiriens se mordent aujourd’hui les doigts pour avoir manqué de flair. Surtout que le talent de l’ancien manceau sautait aux yeux.
La dimension prise par Sessègnon aujourd’hui, laisse incontestablement des regrets. Alors, le métronome béninois manque-t-il aux Eléphants ? La Côte d’Ivoire doit-elle regretter la perte du génie parisien ? Sessègnon aurait-il résolu en partie le manque d’homogénéité dont souffrent les Eléphants ?
Par Abdoul KAPO