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Football- Côte d’Ivoire- Eléphants : De feuille ici, de feu ailleurs

Football

Football- Côte d’Ivoire- Eléphants : De feuille ici, de feu ailleurs

26 February 2013 0
De feuille ici, de feu ailleurs

Bony Wilfried, Arouna Koné, Ya Konan Didier, Didier Drogba, Yaya Touré, Salomon Kalou, Kolo Youré, Arthur Boka… Tous font feu de tout bois outre-Atlantique. La double “saga des pros ivoiriens“ sur le portail du sport ivoirien fait foi. Buts de tous genres et surtout gros engagement flanqué d’une volonté inouïe, les Eléphants en Europe sont stratosphériques. Contrairement aux performances pré-CAN 2013, les supporters ivoiriens n’en sont pas autant fiers. A Abidjan, c’est plutôt l’indifférence. La cause, la prestation en deçà de nos pachydermes au pays de Nelson Mandela il y a quelques semaines. L’élimination en quart de finale a laissé des traces. Et ce n’est pas les stats européennes qui les effaceront.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
 
Mêmes Eléphants, pas même performance
 
Inutile dons d’en faire l’apologie surtout que les supporters ivoiriens « trahis » ressassent la même interrogation. « Comment se fait-il que ces mêmes joueurs sont autant performants au sein de leurs clubs et pas en sélection ? ». A cette question, le capitaine des Eléphants, Didier Drogba, avait donné une réponse.  Alors que l’un de ses internautes lui demandait la différence entre Chelsea et la sélection nationale il indiquait le caractère plus rugueux à Cobham et celui plus amical et fraternel chez les Eléphants. C’est clair, « tout est une affaire d’organisation », comme le dit la chanson. Une maxime qui renvoie directement à l’entourage des Eléphants. Inexpérimenté, l’encadrement, tout court, n’offre certainement pas l’environnement nécessaire qui permettrait de tirer le meilleur des Eléphants. S’ils sont conditionnés pour ingurgiter la philosophie de leurs clubs, celle en sélection est rejetée faute d’un réel interlocuteur. Sinon comment expliquer la prestation de ces mêmes Eléphants lors de la Coupe du Monde 2010 sous les ordres de Monsieur Sven N’Goran Eriksson ? Application, respect des consignes et discipline étaient les maître-mots au pays de Nelson Mandela qui a peu changé en 3 années.
 
Les dirigeants au banc des accusés
 
La thèse de l’environnement en deçà se confirme. Si les Eléphants ne « méritent pas les supporters qu’ils ont », les dirigeants eux, ne sont pas à la hauteur de ces Eléphants certainement trop immenses. Le tout n’est pas d’affirmer avoir mis tous les moyens à leur disposition mais plutôt d’avoir fédérer les meilleures compétences autour des Eléphants. S’il doit y avoir un électrochoc, il devra concerner également les dirigeants dont plusieurs n’ont certainement pas leur place dans un staff qui devient pléthorique à chaque voyage. Une opération qui devrait débuter après la Coupe du Monde 2014. Car, Malheureusement, c’est encore la génération « Didier Drogba » qui a plus de chance de faire connaitre à la Côte d’Ivoire son troisième mondial d’affilé. Dans le cas contraire, vive le changement pour des joueurs qui seraient plus flexibles à tout dirigeant.
 
 
Patrick GUITEY
 

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