Nommé le 6 août 2011 à la présidence de l’Africa Sports, voilà un peu plus d’un an que Cheick Oumar Koné dirige le club vert et rouge. Comme l’exige les textes du club, le président du Conseil d’administration a organisé samedi l’Assemblée générale. Une tribune qu’a saisi le conseil d’administration pour faire le bilan moral et financier de l’an un de sa mandature. De façon générale, on retient que le conseil d’administration dirigé par Cheick Oumar Koné a présenté un bilan positif sur tous les plans. Un bilan approuvé par les nombreux Membres associés venus participer à l’Assemblée générale.
Ce qui retient plus notre attention au terme de cette première Assemblée générale de l’équipe de Cheick Koné, ce sont les nombreuses promesses débitées par le truculent patron du club vert et rouge. Comme lors de son avènement, le président Koné a encore promis monts et merveilles à ses supporters et annoncé l’avènement d’un « nouveau » Africa Sports. « L’Africa va changer. L’Africa nouveau arrive. On va construire le club, le doter d’infrastructures solides de premier plan. Cette année, nous allons également construire le centre de formation de l’Africa Sports », a-t-il promis.
« Nous sommes les plus forts et les plus nombreux »
Pour une première, Cheick Oumar Koné ne s’est pas arrêté qu’aux promesses. Le patron de l’Africa Sports a appelé ses supporters à mettre fin aux querelles et à s’unir pour le développement du club. « Vous les supporters, vous devez être unis, solidaires, mobilisés et organisés. Ne vous battez pas. Mettez vous ensemble et on va gagner. Donnons à la Côte d’Ivoire un club digne de ce nom. En Côte d’Ivoire, nous sommes les plus nombreux et les plus forts. Ce sont les supporters de l’Africa qui vont au stade », a martelé Koné en allusion à la rivalité avec l’ASEC Mimosas.
L’Assemblée générale de l’Africa Sports qui a vu la participation des ministres Albert Flindé et Dagobert Banzio, tous des sympathisants des Aiglons, a servi de cadre à Koné à tendre, sur proposition de Me Cheickna Sylla, la main aux supporters et dirigeants que le Conseil d’administration avait sanctionné.
Par Abdoul Kapo