Rigo Gervais, décidément vous n’arrivez pas à surmonter la désillusion du stade du Caire. La preuve par la défaite face à l’ASEC. Comment expliquez-vous votre bilan vierge en victoire en Ligue 1 ?

Ce n’est pas seulement la finale face à Al Ahly que nous n’avons pas digérer. Nous avons un manque criard de réussite devant les buts. Nous avons eu l’occasion de marquer sur penalty, et nous n’avons pas su concrétiser cette aubaine justifiée. Et nous avons eu encore plusieurs occasions. Par contre, sur un fait banal, l’arbitre décide d’offrir un penalty à l’ASEC. C’est un fait de jeu sur lequel nous ne reviendront pas pour ce match qui démontre que nous avons vraiment du  mal à nous relever de notre échec en Coupe d’Afrique, en plus de notre manque de réussite.

Comment comptez-vous revenir dans la partie dans une Ligue 1 où les places se prennent déjà ?

Nous avons travaillé psychologiquement nos joueurs pour leur permettre de reprendre du poil de la bête. Progressivement nous allons revenir à notre meilleur niveau. Mais ce n’est pas facile, vu que nous enchaînons les matchs sans véritable repos après notre campagne africaine.

Vous avez une équipe lessivée par l’enchaînement des matchs, mais vous peinez à intégrer les recrues annoncées. Comment l’expliquez-vous ?

Ce n’est pas que nos recrues ne sont pas prêtes. C’est qu’il y a des soucis administratifs. Nos recrues ne sont pas encore qualifiées. Mais c’est parce que nous voulons nous baser sur le bloc présent avant d’intégrer progressivement les nouveau pour ne pas créer de cassure.

Trois matchs sans la moindre victoire, cela ne sonne-t-il pas déjà la crise au Séwé dès l’entame de la Ligue 1 ?

Même si nous sommes devancés, ceux qui ont pris des points auront la pression. Il ne faut pas qu’ils oublient de mettre le clignotant parce que nous allons passer. Nous ne sommes qu’à trois journées, rien n’est joué. Notre titre, nous comptons le garder. On ne peut pas renoncer au titre. Ce n’est pas la crise.

Propos recueillis par Malick TOE