La 7è journée de Ligue 1 est à prendre à rebrousse-poil, car l’Africa a encore fait parler de lui en mal. La défaite (3-1) de la 6è journée face à la Jcat à précédé celle du lundi dernier. Et ce face à une équipe du Denguélé d’Odiénné qui aurait pu faire mieux qu’une victoire de 0-1. Car sur la pelouse du Robert Champroux, il n’y avait que les Odiénnékas face à des Aiglons trop frêles pour prétendre être de réels rapaces. Une prestation sans âme imputée à Bernadin Gba, l’entraîneur du club, pris à partie par certains Mam à sa sortie de stade. Pas de préjudices corporels grâce à des forces de l'ordre qui se sont interposées, à temps.
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Ahifimi retisse sa toile d’araignée
 
Une atmosphère lourde autour de l’ancienne gloire de l’Africa qui contrastait avec celle, plus festive, autour de Christopher Ahifimi. Le portier du Stella  pouvait être porté en triomphe par ses coéquipiers après avoir évité aux Magnans une défaite face à l’Afad. Samedi dernier au Parc des Sports, Ahifimi, après avoir encaissé un but matinal, a fait échec à toutes les autres tentatives des Académiciens, donnant confiance aux siens qui ont fini par égaliser sur penalty. Quasi-infranchissable, “l’araignée“ revient à son meilleur niveau en espérant tisser sa toile à un niveau plus élevé, plus national, plus Eléphantesque…Suivez son regard.
 
L’Asec à trois pas du port
 
La performance d’Ahifimi, si elle n’a pas pleinement profité au Stella, elle a le mérite d’avoir freiné l’Afad obligé de céder le fauteuil de deuxième à l’Asec. Les Mimosas ont été les grands bénéficiaires du rhum collectif et du Séwé (tenu en échec par la SOA) et de l’Afad. Au stade Houphouët-Boigny, ils ont enfoncé encore plus le CO Korhogo dans sa zone de relégable avec une victoire 2-0.  Cela faisait bien longtemps que l’Asec avait inscrit des buts sans en encaisser. Le dernier succès jaune et noir sans tâche remonte à la 2è journée au terme de l'opposition avec la SOA (1-0). La victoire face ai COK permet aux hommes de Traoré Siaka de se mettre qu’à trois longueurs du leader Séwé.
 
 
par Patrick GUITEY