Africa-ASEC, premier derby de l’année 2010 et rien à se mettre sous la dent. Le match tant attendu a accouché d’une minuscule souris. Le nul blanc est pourtant à l’avantage de l’ASEC (20 points) qui reste leader et maintient une avance de 5 points sur son adversaire qui ne montera pas sur le podium parce que bloqué qu’à la 4e place.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
 
C’était pourtant l’intérêt de cette rencontre pour les hommes de Kokovic Doko en plus de vaincre l’éternel rival. Des objectifs revus à la baisse après l’expulsion justifiée du pourtant excellent Coulibaly Dalla sur une agression inutile sur Dion Sédé Marc à la 23e. Car son infériorité numérique va obliger l’Africa à se recroqueviller devant Ahouchi Aké Jean. Les Aiglons ont même le mérite de créer une occasion. Mais la frappe Koné Lakou ne trouve que le petit filet de Yaboah Daniel. Seul frisson de la partie avant le temps additionnel où Broussou Kpehi manque le cadre sur un coup franc à l’entrée de la surface Oyé.
 
Le reste, une histoire de déclarations fracassantes entre Francis Ouégnin, responsable section football de l’ASEC et Serges Dakoury, responsable communication de l’Africa.  Ce match nul «est une défaite pour l’ASEC et une victoire pour l’Africa. C’est une image insolite de voir l’Africa jubiler après un match nul face à l’ASEC. C’est deux points de perdu mais je dois dire qu’à vaincre sans péril on triomphe sans gloire», a déclaré Francis Ouégnin qui a immédiatement reçu la réplique  de M. Dakoury.
 
«Nos joueurs ont réussi a contenir l’ASEC malgré leur infériorité numérique durant une grande partie du match. Je les félicite pour leur abattage. On essaie de construire avec notre nouvel entraîneur. Mais nous avons joué avec un arbitrage désolant. Pour un arbitre international, je regrette, Doué Noumandiez est passé à côté de la plaque. On nous a dit que l’ASEC avait de la qualité mais je regrette c’est un bas niveau». Réponse du berger à la bergère qui devrait perdurer jusqu’au prochain derby. En ce qui concerne celui là, il est vite à mettre aux oubliettes.
 
Par Patrick GUITEY