Manchester City éliminé de l’Uefa Ligue des Champions. Plus que la résonnance de l’absence totale de clubs anglais dans le top 8 d’Europe de 2015, c’est la peine qu’a le club à se glisser dans le gotha des meilleurs du continent. Et ce, malgré, l’apport de centaines de millions d’euros d’un fonds d'investissement d'Abu Dhabi représenté par le nouveau président  Khaldoon Al Mubarak. Un nouveau riche qui attire Yaya Touré, en 2010, en provenance du FC Barcelone, où il s’était taillé un palmarès de rêve. 5 ans après son arrivée, l’ « histoire » catalane qu’il espérait écrire, a de la peine à se répéter en Europe, malgré un effectif rutilant. Le premier huitième de finale du club se transformât en élimination. Une image que City a habitué les observateurs à constater.

Si Yaya et les siens ont réussi à maintenir les Bluesky dans le Big Four durant plusieurs années consécutives, l’Europe semble trop forte pour le club. L’élimination au Camp Nou, une désillusion de trop pour plusieurs cadors de City, dont Yaya annoncés plus que jamais sur le départ. Le cas du milieu de terrain n’est un secret pour personne. Yaya dont le contrat n’a pas été prolongé par le club anglais, a indiqué, par la voix de son agent, vouloir finir sa carrière à Manchester. Une sortie qui tranche avec l’admiration qu’il porte à l’Espagne et à Barcelone, son « club de rêve », dont plusieurs joueurs perlent son équipe type dévoilée il y a peu, et où il espère revenir. Au vu des envies de grandeur du plus jeune des frères Touré au summum de son talent et avec les Bluesky qui n’arrivent pas à dompter la coupe aux grandes oreilles, il se pourrait bien que l’on voit Yaya du côté de la Catalogne.

Patrick GUITEY