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Football-International-Ismaël Diomandé : « Renard me fait confiance »

Football
International

Football-International-Ismaël Diomandé : « Renard me fait confiance »

5 March 2015 0
« Renard me fait confiance »

 

Comme en 1992, la Côte d'Ivoire s'est imposée en finale face au Ghana aux tirs au but, pourtant vous n'étiez pas favoris. Votre sentiment après ce deuxième sacre continental obtenu par la sélection nationale ?

 

Ça fait plaisir, car ça faisait 23 ans qu'on n’avait pas gagné. Tout le pays attendait ça et je pense que c'est arrivé au bon moment. Au début de la compétition, on ne partait pas favori, mais au final on a su s'encourager entre nous et ramener la coupe au pays, au peuple ivoirien.

 

 

Un mot sur votre retour à Abidjan avec les félicitations du président Alassane Ouattara lors des différentes cérémonies, la joie de tous les Ivoiriens dans les rues d'Abidjan et au stade Félix-Houphouët-Boigny ?

 

 

C'était énorme. Les Ivoiriens attendaient ça depuis longtemps. Ils sont sortis en nombre et ils nous ont bien accueillis avec le président, c'était magnifique. Ce sont des moments qu'on ne vit pas tout les jours et les Ivoiriens ont bien profité de ces instants-là et c'est bien pour la réconciliation dans le pays.

 

 

Après un début de compétition poussif, voire inquiétant, la Côte d'Ivoire est montée en puissance par la suite avec une victoire face au Cameroun, l'Algérie, la RD Congo pour terminer en beauté face au Ghana. Comment expliquez-vous cette trajectoire ?

 

On était un groupe, on savait ce qu'on voulait et on était motivé. On a bien travaillé ensemble. Avec les joueurs de qualité qu'on avait, on savait que ça allait passer. C'est vrai que ce n'était pas évident lors des deux premiers matches. Mais après avoir passé les phases de poules, notre motivation et notre confiance se sont accentuées et on s'est dit pourquoi ne pas aller au bout et c'est cette envie qui nous a permis d'y arriver.

 

 

Pour votre première CAN avec la Côte d'Ivoire, comment était l'ambiance au sein du groupe ?

 

Ça c'est très bien passé, il y avait une très bonne ambiance entre la nouvelle génération et l'ancienne génération. Ce mélange entre anciens et jeunes a changé un peu la mentalité du groupe et a apporté un plus pour aller au bout.

 

 

Justement, vous faites partie d'une nouvelle génération à fort potentiel avec Éric Bailly, Serge Aurier, et Wilfried Kanon qui ont moins de 23 ans et qui sont déjà champions d'Afrique, ça promet de belles perspectives pour la CAN 2017, la Coupe du monde 2018 et surtout celle à domicile en 2021 ?

 

Oui, on a un bon groupe de jeunes. La preuve, la Côte d'Ivoire a toujours eu de bons jeunes. Après, c'est au coach de trouver les éléments pour qu'on continue à bien jouer ensemble et pour nous faire progresser. Je pense que si on continue comme ça, on aura de belles choses à faire à l'avenir.

 

 

L'un des cadres de cette sélection Kolo Touré a annoncé sa retraite internationale sur RTI quelques jours après la fin de la CAN 2015. Votre réaction à la suite de cette décision ?

 

Je pense qu'il a fait le bon choix, car il avait comme objectif de gagner la CAN et il l'a fait. Dans le football, il faut savoir s'arrêter au bon moment. Il y a des jeunes qui arrivent. Il leur laisse la place et sort par la grande porte.

 

 

Dans l'entrejeu ivoirien, la concurrence semble très rude avec Yaya Touré, Serey Die et Cheik Tioté. Vous n’avez joué que 15 minutes contre le Mali en phase de poules pour raison tactique. Pensez-vous à nouveau avoir une chance de trouver votre place, de vous installer dans ce secteur de jeu chez les Éléphants dans les années à venir et pourquoi pas dès le mois de mars lors des matches amicaux internationaux ?

 

Contre le Mali, j'étais titulaire et je suis sorti au bout de 15 minutes à cause d'un changement tactique. J'avais un peu mal à la cuisse après ce match et je me suis arrêté deux à trois jours en Guinée équatoriale, car le coach avait besoin de gens à 100 % pour la suite de l'épreuve ce qui est normal. Après, le plus important c'est le collectif, mais je pense que le coach me fait confiance. Il y a des matches qui arrivent bientôt et donc on verra comment ça se passe.

 

 

Cette saison se déroule bien pour vous sur le plan personnel. Vous disputez votre première CAN avec votre sélection nationale. À Saint-Étienne, vous avez joué autant de rencontres par rapport à la saison dernière. Vous êtes en train de passer un cap dans votre carrière ?

 

La saison dernière, j'ai joué quelques rencontres, mais j'ai eu une grosse blessure. Cette saison, j'ai beaucoup plus joué grâce à la Ligue Europa. J'accumule du temps de jeu et ça me fait du bien, à moi de continuer et de progresser à ce rythme-là.

 

 

Comme chez les Éléphants à Saint-Étienne, l'entrejeu est bien garni avec, en plus, l'arrivée du Camerounais Landry Nguemo durant le mercato d'hiver sans oublier les Français Jeremy Clément et Fabien Lemoine au poste de milieu défensif chez les Verts. Malgré tout, dès votre retour de la Guinée équatoriale, vous avez été titulaire à Bordeaux et à la maison face à Marseille en Ligue 1. Le coach français Christophe Galtier apprécie donc votre profil ?

 

Mon coach me fait confiance et connaît mes qualités et je me mets au service du collectif sans me poser de questions en faisant mes matches. Je continue mon petit bonhomme de chemin. Il y a une bonne concurrence ce qui me fait progresser et c'est bien pour la suite.

 

 

Depuis un mois, Saint-Étienne ne gagne plus en championnat. Dernièrement, vous avez partagé les points avec Marseille puis avec Toulouse. Qu'est-ce qui manque aux Verts pour renouer avec le succès en Ligue 1 ?

 

On s'attendait à passer des moments difficiles dans cette saison et c'est le cas pour l'instant. Mais face à Marseille, on a pris un bon point, on a fait un bon match et je pense que ça va nous redonner confiance pour retrouver le succès.

 

 

Si les Verts ne parviennent pas à être européens à la fin de la saison comme en 2014 et 2013, la saison sera-t-elle ratée ?

 

Non pas forcément, car nous avons la Coupe de France. Depuis trois ans, on progresse. La saison n'est pas terminée. On va jouer nos cartes à fond en championnat et en coupe. J'ai confiance au groupe et on verra d'ici trois mois.

 

 

 

afrique.lepoint.fr

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