Etes-vous prêt pour le choc avec le Paris Saint-Germain ?

Oui, nous sommes prêts. Nous avons bien récupéré de notre match face à Monaco. Quant au PSG ce n’est plus une équipe à présenter. Il va falloir être costaud face à des joueurs de classe mondiale. Ce sont ce genre de match que tout joueur rêve de jouer.

Un club de classe mondiale qui a pourtant plusieurs indisponibilités de taille. Est-ce une aubaine pour vous pour faire tomber l’ogre parisien ?

Non ! L’absence de quelques joueurs ne doit pas nous emballer. Il faut rester concentré parce que Paris a un effectif de qualité. C’est vrai que des joueurs importants seront absents, mais ça reste le PSG.

Comment comptez-vous aborder une telle rencontre ?

Comme tous les matches que nous avons joués jusqu’à présent. C’est vrai que la perspective d’une finale de Coupe de France donne beaucoup plus d’excitation. Mais nous n’avons rien à perdre. On va pour jouer et on verra ce qui se passe au fil de la rencontre.

Dans votre secteur de jeu, vous aurez à défendre sur Matuidi et Verrati. Y en a-t-il un qui vous impressionne actuellement ?

Il faut dire qu’on ne craint personne en particulier. Mais c’est vrai que j’apprécie beaucoup Blaise (Matuidi), parce que j’ai joué avec lui quand j’étais en équipe jeune. Il a beaucoup progressé et vu le match qu’il fait face à Marseille, il sera un autre danger à surveiller. Je serai content de le retrouver. Après, sur le terrain, chacun défendra les couleurs de son club.

On parle du PSG et de ses stars, mais côté stéphanois vous avez Max Gradel qui est intenable. Pensez-vous qu’il sera l’homme clé de Saint-Etienne ?

Oui, ça pourrait être Gradel ou quelqu’un d’autre parce qu’on a des joueurs de qualité devant. Mais bien sûr que Max est en pleine forme et qu’on aura besoin de sa réussite pour titiller le PSG qui reste le favori malgré tout.

Votre actualité est également votre absence avec la sélection nationale de Côte d’Ivoire lors de la trêve internationale, alors que vous aviez été convoqué. Comment vous l’expliquez ?

Je revenais à peine de blessure. C’était un peu juste pour moi. J’ai préféré profiter de la trêve pour me soigner et travailler pour retrouver toutes mes capacités. J’ai appelé le coach (Hervé Renard) pour lui expliqué ma situation, et il a compris.

Propos recueillis par Patrick GUITEY