Le WAC n’a pas manqué ses premiers pas en phase de groupe de la Coupe de la Confédération. Les Guêpes ont piqué qu’à une reprise le CARA du Congo pour une victoire inédite. Une victoire (1-0) et une posture comme un habitué du continent.

Le Williamsville Athletic Club (WAC) d’Adjamé. C’était le grand inconnu du top 16 de la C3. Dimanche, au stade Félix Houphouët-Boigny, les jeunes du coach Kablan Martin semblaient pourtant l’avoir jouée toute leur vie. Maitrise collective, aisance technique, agressivité mêlées à une forme d’insouciance. Les clés de la courte mais éclatante victoire des Guêpes. Face au Club Athlétique Renaissance Aiglons (CARA) du Congo, les Costauds ont volé très haut dès l’entame du premier match du groupe C. Mais l’efficacité, il fallait l’attendre à la 18è. Sur une récupération haute, Mofosse Karidioula offre un amour de passe en retrait à Zan Bi Roland dont l’intérieur du pied gauche part mourir dans les buts de Massa Mohikola (1-0).

De la domination à la souffrance, il n’y avait pourtant qu’un pas. Explosive et athlétique, l’attaque congolaise s’appuie sur la puissance de Kivukataka Cabwey Mereves pour chagriner Mandjui Boris. Mais le sang froid du capitaine Kouassi Diallo, épaulé par Guy Yaméogo en défense, assure une première période sans heurt aux Ivoiriens tenant un avantage d’une précarité pourtant solide.

Au retour des vestiaires, Ettien Kouakou régale au milieu quand Kouassi Attohoula seigneurial en défense droite, tout Ben Cheick Nahon. Mais en seconde période, la réussite fuit le WAC qui gère comme un grand son maigre avantage. Et même si le président Koné Abakar tremblotait depuis la tribune officiel, ses jeunes sur la pelouse du “Félicia“, certains de leur affaire, ont fini par offrir une victoire historique au WAC qui se distingue dans un groupe C dominé par Enyimba vainqueur du Djoliba (2-0) lors de l’autre opposition de la poule.

Patrick GUITEY