<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />Les Eléphants de Côte d’Ivoire ont réussi à s’imposer face au Burundi dans une rencontre très difficile à Bujumbura. Un seul but à la 34e œuvre de N’Dri Koffi Romaric. Le milieu ivoirien qui a permis aux Eléphants de se hisser en tête du groupe H, cache mal le mutisme de l’attaque ivoirienne, quasi-muette.

 
Avant la rencontre, François Zahoui avait pourtant tiré la sonnette d’alarme au cours de l’une des dernières séances d’entraînement au Kenya.  «Hier, les défenseurs étaient plus appliqués et ont marqué plus de buts que vous. Je vous demande de renverser la tendance aujourd’hui». Les statistiques n’ont pas du tout évoluées au terme de l’opposition face aux Hirondelles. Car depuis l’arrivée de François à la tête des Eléphants, l’attaque s’est exprimée une seule fois. C’était à Abidjan lors de la première journée des éliminatoires de la CAN Orange 2012. Et se fut l’œuvre de Salomon Kalou face au Rwanda. Mais au cours de cette rencontre, Yaya Touré et Emmanuel Eboué du milieu avaient volé la vedette à lui et à Gervinho en panne de réalisme. Face au Burundi, le trio Kader-Doumbia-Gervinho n’a pas fait mieux. et ce, malgré l’entrée de Bony Wilfried.
 
Un seul sur cinq
 
En trois matchs sous l’ère Zahoui, les Eléphants ont inscrit 5 buts.  Bilan satisfaisant avec 1,66 buts par match. Mais au fond l’attaque ivoirienne ne s’est exprimée qu’une seule fois comme la défense laissant le mérite au milieu de terrain qui garde le haut du pavé avec  3 buts. Bien frustrant pour une équipe dont la renommée ne repose que sur son attaque légendaire. Le bastion offensif ne crache ainsi plus du feu et ceci devrait donner des soucis à François Zahoui. Car si la démocratie est plus que de mise au football, le mutisme des attaquants pourtant prolifiques avec leurs clubs respectifs donne bien à réfléchir.  
 
Par Patrick GUITEY