La défense de la Côte d’Ivoire est dans le « fauteuil blanc » des critiques. A raison certainement. Le match aller à Abidjan n’a pas donné tort aux détracteurs du bastion défensif des Eléphants. Car par deux fois, elle passée à la trappe sur deux accélérations des Lions.  Et pourtant, que d’éloges pour ce secteur de jeu au terme de la CAN 2012. Malgré une prestation pas au dessus de tout soupçon, la base arrière des Eléphants avait pour elle ses stats. Avec zéro (0) but encaissé en 6 matchs, les Ivoiriens croyaient revoir la défense de Sénégal 92. Les vacillements du 8 septembre dernier ont vite fait de ramener tout le monde au récent sentiment : La défense ivoirienne a des pieds d’argile.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
 
Composée pour la majeure partie de Kolo Touré, Bamba Souleymane, Tiéné Siaka et Eboué, la défense souffre du manque d’activité de 50% de ses membres. Kolo abonné du banc de City et Tiéné reclus dans les gradins du Parc des Princes. Une absence de rythme qui pourrait faire l’affaire du trident d’attaque (Papiss Cissé-Demba Ba-Moussa Sow) que prépare Joseph Koto. Face aux critiques Le sélectionneur de la Côte d’Ivoire oppose la maxime du “bloc-équipe“. « Le football se joue ensemble. On attaque ensemble, on défend ensemble. Ce qu’on essaie de trouver, c’est le bon équilibre. (…) A mon sens, si collectivement on fait un travail ensemble, on souffrira moins. C’est le sentiment que j’ai et c’est dans ce sens que je veux aller », a-t-il affirmé. Reste à Sabri Lamouchi de faire le bon choix des hommes pour aligner une défense compétitive face à la furia des Lions de la Teranga.  Car à Léopold Sedar Senghor, il s’agira de ne pas prendre le premier but, comme se fut le cas à Abidjan.
 
Patrick GUITEY