Après de fortes émotions sur la pelouse de Soccer City où il devenait le deuxième africain à remporter la CAN en tant que joueur puis sélectionneur, Stephen Keshi avait décidé de quitter la tête des Verts. Une décision qu’il aurait prise avant même le quart de finale face à la Côte d’Ivoire. Les causes, le manque de considération de la part de la fédération nigériane qui ne faisait confiance ni à ses joueurs ni à ses qualités de manager. Un mécontentement au-delà des compétences de la fédération qu’a pu juguler le gouvernement nigérian.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
 
Quelques heures après l’annonce de son départ, Keshi a été rencontré le ministre nigérian des sports. Mallam Bolaji a donc pu convaincre l’ex-défenseur des Super Eagles de garder son fauteuil de sélectionneur national.  Une nouvelle confirmée par le “Big Boss“ dans un communiqué publié par la fédération nigériane. « J'ai eu l'occasion d'exprimer mon mécontentement sur certaines choses qui se sont produites dans le cadre de notre participation à la CAN 2013, que mon équipe a gagnée par la grâce de Dieu. En ce qui concerne mes relations avec la Fédération nigériane de football, j'ai eu depuis l'occasion de discuter de diverses questions avec toutes les parties concernées. Je suis donc heureux de pouvoir dire que j'ai reconsidéré ma position et décidé de poursuivre mon travail », a déclaré Stephen Keshi.
 
Keshi, 51 ans, est devenu en novembre 2011 entraîneur du Nigeria avec un contrat de quatre ans. L'équipe qui a dominé dimanche en Afrique du Sud le Burkina Faso (1-0) sera reçue par le président nigérian Goodluck Jonathan ce mardi.
 
 
Patrick GUITEY