Déçus des Eléphants après leur élimination à l’étape des quarts de finale de la CAN 2013, les supporters ivoiriens ont un lot de consolation, un animal de rechange : L’Etalon. Car au pays des hommes intègres, plusieurs Eléphants s’y sont exilés pour chasser la frustration d’un manque d’affection de la part de sélection ivoirienne. Mais jamais, la mère patrie n’a quitté leur cœur. A commencer par Mohamed Koffi. L'homme à la barbiche peroxydée ne le cache pas. « Oui,  la Côte d'Ivoire, ma chère patrie », a-t-il indiqué sur le site de l’AFI.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
 
Avec lui, Koné Djakaridja, Traoré Abdoul Razack, Koné Bakary et Aristide Bancé font partir de la sélection de Paul Put qui défiera les Aigles d'Abuja. La tête dans le Faso, ils ont également le cœur qui bouillonne au rythme du coupé décalé. Une double-motivation qu’ils espèrent mettre au service du Burkina Faso, pays voisin et frère de leur patrie qui aura certainement un bout de trophée, en cas de victoire des Etalons sur les Aigles du Nigeria.
 
A Abidjan, les étendards aux couleurs des deux nations flottent ensemble pour une victoire (attendue) qui sera commune grâce aux ambassadeurs de la terre éburnéenne en pays intègre. Une communion espérée qui devrait dépasser les frontières du football.
  
 
Patrick GUITEY