Lundi 18 février 2013, au terme de plus de deux heures d’échanges avec les responsables de la Fédération Ivoirienne de Football, le Ministre ivoirien des sports  en venu à la conclusion que le mal du football ivoirien se trouvait dans sa formation. « Le président Sidy Diallo me demande de ne rien dire mais je vais trahir le secret. Nous allons mettre un accent sur la formation des athlètes, des dirigeants, des encadreurs, des arbitres. Il y aura dans les prochaines semaines les championnats de jeunes. Nous avons les dirigeants, les athlètes et les moyens pour le nouveau départ du football ivoirien », a déclaré M. Alain Lobognon qui avait à ses côtés un bien silencieux Sidy Diallo. Car à la suite de son visiteur, le patron de la maison de verre n’a pas souhaité intervenir. Selon les transpirations des couloirs du siège de la fédération, il s’apprêterait à faire un démenti de se dernière sortie.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
 
En ce qui concerne Sabri Lamouchi, Alain Lobognon s’est fait le père de son maintien à la tête des Eléphants. « J’avais demandé de ne pas bruler les joueurs après la CAN quelque soit le résultat. Lors de ma visite du 4 février dernier, après la défaite des Eléphants, j’avais décidé de soutenir l’entraîneur national. C’est ce qui a fait dire au président de la FIF à son retour d’Afrique du Sud que l’entraîneur ne bougerait pas. Nous devons comprendre que nous ne devons pas remplacer un entraîneur à chaque défaite. Permettez à la Côte d’Ivoire d’avoir une stabilité au niveau de son encadrement technique », a-t-il révélé avant d’ajouter que « Lamouchi va rester à son poste, car nous avons des objectifs ». Les Ivoiriens aimeraient bien les connaître avant la troisième journée des éliminatoires de la Coupe du Monde 2014.
 
 
Patrick GUITEY