« Je suis trop content. Mon coach vient de me libérer. Je ne jouerai pas notre prochain comme c’était prévu ». Voilà ce que Gervinho nous a confiés vendredi dans la mi-journée depuis Londres. La musique à fond, le Prix Sport-Ivoire 2011 savoure sa « libération ». Mais, que s’est-il passé pour qu’Arsène Wenger libère aussi vite son dribbleur ivoirien ?  On le sait, l’entraineur d’Arsenal avait martelé que Gervinho ne rejoindra l’équipe nationale qu’après avoir joué le match de Coupe que doit disputer les Gunners ce week-end.
 Mais le technicien français n’est pas allé au bout de sa logique. Sa volonté a été stoppée net par celle de François Zahoui. Jedui, lors de la publication de la liste des Eléphants retenus pour la CAN, le sélectionneur national avait sévèrement mis engarde les clubs qui s’hasarderaient à retenir au-delà du délai imposé par la FIFA, les internationaux ivoiriens. «  On ne tolérera pas qu’un club retienne un joueur au-delà du délai de la mise à disposition tel qu’indiqué par les textes de la FIFA. On ne tolérera pas des erreurs de conduite. Le 7 janvier, tous les joueurs sélectionnés doivent être libérés par leur club. On espère que les clubs vont respecter cette date afin d’éviter des conflits », avait lancé le patron des Eléphants.
 Une première victoire pour Zahoui
Le message passé par Zahoui a été reçu cinq sur cinq par les clubs concernés. Car après Arsène Wenger, Alan Pardew (Newcastle) et Roberto Mancini (Manchester City) ont plié l’échine. Les deux entraineurs ont respectivement libéré vendredi Cheik Tioté et les frères Touré. Les trois Eléphants effectueront donc le voyage d’Abu Dhabi avec l’ensemble du groupe samedi. Tout est bien qui finit bien.
Par Abdoul Kapo