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Football-CAN 2012-Sacre de la Zambie : La victoire des locaux sur les professionnels

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Football-CAN 2012-Sacre de la Zambie : La victoire des locaux sur les professionnels

16 February 2012 0
La victoire des locaux sur les professionnels

Le sacre des Chipolopolo à « Gabon-Guinée équatoriale 2012 » démontre bien que les joueurs locaux évoluant sur le continent arrivent plus en forme, motivés et déterminés que les professionnels des championnats Européens, regroupés le temps de la CAN avec leur sélection.
 
La victoire zambienne, et bien avant, le triplé inédit de l’Egypte en 2006, 2008 et 2012prouve aisément que les locaux dament souvent le pion aux  professionnels à la CAN. A part quatre (4) joueurs zambiens qui évoluent hors du continent africain Christopher  Katongo  (Henan Jienye, Chine), Emmanuel  Mayuka  (Zurich, Suisse), Chisamba  Lungu  (FC Ural, Russie) et James Chamanga (Dalian Shide, Chine), tous les 19 autres sélectionnés jouent soient en Afrique du Sud, en RD Congo ou au pays. Contrairement aux ivoiriens : Didier Droigba et Salomon Kalou (Chelsea FC, Angleterre), Gervinho (Arsenal), Kolo et Yaya Touré (Manchester City, Angleterre), Tiéné Siaka (PSG, France), Doumbia Seydou (CSKA Moscou, Russie), Bony Wilfried (Vitesse Arnhem, Pays-Bas), Tioté Cheick (Newcastle, Angleterre),  Ya konan (Hanovre 96, Allemagne)…qui sont dans les clubs les plus huppés d’Europe et jouent des compétitions de haut niveau, telles que la Premier League, la Ligue 1, la Bundesliga, l’UEFA Champions League…
Au stade de l’Amitié à Libreville, lors de la finale, les modestes zambiens, conduit par leur capitaine bien vieillissant Christopher Katongo ont bien malmené les stars ivoiriennes donnés favoris de la compétition. Dans le tournoi, la Zambie a également fait un parcours sans faute, éliminant en poule le Sénégal, de Moussa Sow, Mamadou Niang et autres pros Lions de la Téranga, et en sortant en demi-finale, les Black Stars du Ghana, finalistes de la CAN 2010 et quarts finalistes du Mondial 2010.
 
L’Egypte avaient également réussi avec les Abou Treika, Al Hadari, Motaeb, Al-Sayed, Aboul-Saoud - Saied, Al Gomaa, Fathallah, Salem, Tawfiq, Ghali, Nagui, Shikabala ,Raouf, Hamdi... a prendre l’avantage sur les équipes constellées de stars et de professionnels pendant trois éditions successives de la CAN. En 2006, c’est le capitaine Didier Drogba et autres pros ivoiriens qui avaient été battus en finale. En 2008, le Cameroun de Samuel Eto’o, Rigobert Song, Kameni Idriss Carlos, Timothée Atouba, Bill Tchato, Geremi Njitap, Alexandre Song Bilong, Achille Emana, Stephan Mbia, Jean II Makoun, Modeste Mbami, Mohamadou Idrissou, et Joseph-Désire Job, tous mondialement reconnus, n’ont pas fait le poids devant les Pharaons du Nil. En 2010, le Ghana et ses Black Stars : Asamoah Gyan, André Ayew, Isaac Vorsah, Samuel Inkoom, Eric Addo Anthony Annan, Dominic Adiyiah, Emmanuel Agyemang, Hans Adu Sarpei… avaient aussi été victimes des locaux égyptiens.
« Il y a de moins en moins d’écart entre les sélections africaines. Les raisons sont simples : le football est devenu un enjeu politique important. Les fédérations ont compris qu’il fallait travailler, se professionnaliser, privilégier la formation, engager de bons techniciens... Tout ça n’est pas le fruit du hasard », analyse le technicien français Robert Nouzaret.
 
« L’Égypte a gagné trois fois de suite sans des stars européennes, mais avec un bloc défensif compact et très bien organisé. Les joueurs jouent tous dans le même championnat et se connaissent bien. Ça donne de l’avance, surtout quand on sait la difficulté de gérer une sélection », avoue-t-il, avant d’expliquer les difficultés rencontrées par les équipes à ossature de professionnels. « Souvent le temps manque, on n’est pas dans un club où on peut façonner une équipe. Souvent on a un challenge à moyen ou court terme, la plupart des joueurs évoluent en Europe et sont difficiles à superviser, la cohésion est plus difficile à trouver. C’est un peu ce qui s’est passé avec la Côte d’Ivoire d’une certaine manière », soutient l’ex-entraineur des Eléphants.
Il est donc évident que les équipes « expatriées » ne sont pas toujours les meilleures à la CAN, bien que données favorites par tous, au départ.
Alexis KOUAHIO

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