20 ans après 1992, l’on voyait bien des signes partout. Des prédictions de victoire. Aujourd’hui, dimanche 12 février, c’est certainement le jour de la délivrance. Le jour de la consécration pour une génération d’Eléphants qui a souffert de ses ratés si près du but. Avec eux, les Ivoiriens dans leur entièreté. A présent, c’est le moment d’effacer 2006, 2008 et 2010 qui a vu la Côte d’Ivoire échouer.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
 
Avec un parcours sans faute de 5 victoires, 9 buts sans le moindre but encaissé, la virginité des perches de Copa Barry inspire la gloire au finish. Et pourtant rien ne fut aussi aisé, comme en 1992, pour des Eléphants sans beauté. La victoire sera d’autant plus belle. Car l’essentiel se trouve au tableau d’affichage. Vu sur cet angle, la mission des hommes de François Zahoui a été bien remplie jusque là.
 
En face, une Zambie qui force le respect. Il en saurait être autrement au regard du tableau de chasse des Chipolopolos. Du cercle fermé des nations à avoir battu l’un des pays organisateurs, la Zambie a mis fin au rêve du Sénégal et du Ghana annoncés comme de grands favoris. C’est donc en briseurs de rêves que les Zambiens se dresseront face aux Eléphants pour honorer l’image de leurs prédécesseurs morts dans un crash en 1993. Ils ne devront pas oublier qu’en matière d’hommage, les Eléphants en a à rendre également aux victimes de la crise ivoirienne. Plus nombreuses, elles devraient permettre aux Eléphants de créer le surnombre.
 
 
Par Patrick GUITEY à Libreville