Attendu lors de la Can 2012 après une préparation emprunte d’espoir, Salomon Kalou a été en deçà des espoirs. Et ce, malgré une passe décisive qui offre la victoire à la Côte d’Ivoire face à une modeste sélection soudanaise. Kalunho pas convaincant a été obligé de céder sa place à Max Gradel. Ce dernier, pour les dix minutes effectuées sur le dernier a montré de belles dispositions. Une montée en puissance de ses concurrents qui n’effraie pas l’attaquant de Chelsea qui, de toute façon, ne se voit pas en « libérateur ». « La victoire ne passe pas par une seule personne mais par l’ensemble des 23 joueurs. Chacun se donne à 100% à l’entraînement et c’est l’entraîneur qui fait ses choix. Si sur le terrain il y a des performances, elles n’incombent pas à un seul individu mais à tout le groupe », a-t-il indiqué.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
 
Concernant la rencontre face au Burkina Faso, Salomon se réjoui également de la configuration de la rencontre. Si le Soudan a créé des problèmes à la Côte d’Ivoire, c’est parce qu’il jouait regroupé. Ce qui ne sera pas le cas face aux Etalons obligés de sortir pour combler leur défaite face à l’Angola. «Ils ont perdu leur premier match et ils sortiront pour venir chercher un résultat. Ce qui serait un avantage pour nous». Et pourtant le Burkina Faso s’impose malgré sa défaite comme un sérieux candidat qui a déjà mis les bâtons les défenses ivoiriennes en 2010. Une expérience qui n’inspire aucune peur à Kalou qui respecte l’adversaire. «On ne craint pas le Burkina, mais on respecte cette équipe. Ils ont de bons joueurs et ils ont montré que sur une phase finale de Can, ils pouvaient nous mettre en difficulté », a-t-il conclu.
 
Par Patrick GUITEY à Malabo