Les angolais sont venus à Malabo avec plus de 700 supporters qui ont pris leur Quartier dans la même cité que leurs adversaires de Côte d’Ivoire, moins nombreux (60 seulement). Les Palanca Negras comptent donc sur leurs nombreux supporters pour faire la différence.
En plus de leur nombre important, les supporters des Palancas Negras sont très bruyants. Chaque soir, ils ne manquent pas une seule occasion pour défier les ivoiriens, en jouant à fond la musique jusqu’au petit matin, à Viviendas Sociales de Malabo II, où les a précédé les supporters des Eléphants.
Nullement perturbés par le défi de leurs adversaires, les ivoiriens se disent sereins comme les Eléphants. Et promettent de donner la réplique aux Angolais au stade de Malabo, lundi soir. Surtout avec le renfort des ivoiriens de la diaspora en Guinée-équatoriale mobilisés depuis le coup d’envoi de la CAN 2012.
« Au stade ce ne sera pas le bal poussière que les Angolais organisent tous les soirs, dans le jardin du Q.G que nous partageons. Ça sera plutôt de l’animation en live, et non-stop. Nous allons leur démonter, par nos chansons, nos chorégraphies, nos sons et pas de danses, que nous sommes les champions d’Afrique de l’animation. Ils ne pourront rien devant notre détermination et notre endurance. Ils vont vite s’essouffler dans la tribune, comme leur équipe sur le terrain », rassure, Emile Gnohoulou, responsable du Comité Mixte d’Animation du CNSE.
Pour être en jambe, le 12è Homme ivoirien s’est entrainé, afin de remporter la bataille des supporters. Des exercices pratiques quotidiens de Gym, footing, marche, étirement…les maintiennent d'ailleurs en grande forme depuis leur arrivée le 20 janvier sur l’île, à Malabo.
Précisons que l’enjeu de cette rencontre est pour la Côte d’Ivoire, la première place du groupe B et pour l’Angola, la qualification au second tour. Les Angolais sont sous la menace du Soudan. Ils n’ont donc pas droit à une défaite, sinon ils seraient éliminés au profit du Soudan, au cas où les Crocodiles du Nil battaient les Etalons du Burkina, d’ores et déjà éliminés.
Alexis KOUAHIO